SCHOENBERGER Fernand, Pierre

Fils de Henri-Auguste Schoenberger, camionneur, et de Marie-Alphonsine Bauer, sans profession, Fernand Schoenberger, membre de la Fédération socialiste de l’Aisne (section de Braine), fut maire de Presles-et-Boves. Le 23 septembre 1945, il fut le candidat unique de la gauche dans le canton de Braine, attribué par l’administration au radical-socialiste Leblond, membre du CDL, qui ne se présenta pas. L’ancien conseiller général, le radical-socialiste Robineau était décédé pendant la guerre.

Fernand Schoenenberger fut opposé à André Poniatowsky, démocrate. Il fut élu dès le premier tour, par 2024 voix (52,7 % des suffrages exprimés) contre 1814.
conseiller municipal de Braine, il fut réélu au premier tour des cantonales du 20 mars 1949. Face à un nombre d’adversaires plus important, il obtint néanmoins 2157 voix (56,9 % des exprimés), face à Gabriel Charpentier, PCF (1051 voix), Henri Givord, RPF (427 voix), et Léon Rosen, PSU (155 voix).

Fernand Schoenenberger avait été élu vice-président du conseil général lors de la session de janvier 1948. Il devient président de mai 1949 à sa mort, en 1951.
Le canton futalors repris au premier tour, le 9 décembre 1951 par Gaston Costeaux, SFIO, négociant à Braine. À la présidence du conseil général lui succèda le MRP Louis Roy, médecin et conseiller général de Soissons.

Il s’était marié le 5 mars 1931 à Bazoches (Aisne) avec Solange Philippon.