Par Jean Neuville
Né à Auvelais (aujourd’hui commune de Sambreville, pr.et arr. Namur), âgé de 30 ans en 1868. Ouvrier houilleur, impliqué dans une coalition à Arsimont (aujourd’hui commune de Sambreville) en 1868.
Le 11 avril 1868, François Gérard, domicilié à Auvelais, est interrogé, en tant que prévenu, suite à la grève qui a eu lieu au charbonnage d’Arsimont le 8 avril et qui s’est étendue le jour suivant aux charbonnages de Falisolle et de Saint-Roch (Auvelais). Ce mouvement est dû à une diminution de salaire depuis le mois de février. Ayant gagné quarante-six francs pour le mois de mars, François Gérard avait déclaré : « pour ce prix, je ne travaillerais plus ».
Le chef-porion, Pierre Cordier, signale dans sa déposition du 16 avril 1868 qu’il n’a pas vu François Gérard parmi les grévistes. C’est probablement la raison pour laquelle F. Gérard n’a pas été inculpé.
Par Jean Neuville
SOURCE : BAYER-LOTHE J., Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, IIe partie : 1849-1886, Louvain-Paris, 1969, p. 66-83 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 57).