GESNOT François.

Par Jean Neuville

Ouvrier du chemin de fer, impliqué dans une coalition à Treignes (aujourd’hui commune de Viroinval, pr. Namur, arr. Philippeville) en 1853.

Occupé aux travaux des chemins de fer de l’Outre-Sambre-et-Meuse à Treignes, François Gesnot est accusé dans un procès-verbal de la brigade de gendarmerie de Philippeville du 19 août 1853 d’avoir, avec quatre autres ouvriers, quitté le travail le 17 août 1853, et excité les ouvriers par des menaces pour les amener à arrêter le travail. Après quoi, les cinq ouvriers auraient incité tous les travailleurs rencontrés sur leur route à faire grève. Par la suite, « enivrés », ils auraient de nouveau proféré des menaces à l’encontre de ceux qui travaillent. Le motif de la coalition est dû à l’ordre du chef d’atelier des travaux de Treignes de travailler une heure de plus par jour sans augmentation du salaire.

Le 19 août, le travail reprend pour tous les ouvriers, sauf les cinq « plus mutins », dont fait partie François Gesnot, qui se sont vus refuser de « l’occupation ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article172447, notice GESNOT François. par Jean Neuville, version mise en ligne le 23 avril 2015, dernière modification le 4 janvier 2020.

Par Jean Neuville

SOURCE : BAYER-LOTHE J., Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, IIe partie : 1849-1886, Louvain-Paris, 1969, p. 24-25 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 57).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable