GRÉGOIRE Lambert.

Par Jean Neuville

Né à Falisolle (aujourd’hui commune de Sambreville, pr. et arr. Namur), âgé de 40 ans en 1868. Ouvrier houilleur, impliqué dans une coalition à Arsimont (aujourd’hui commune de Sambreville) en 1868.

Domicilié à Falisolle, père de six enfants dont l’aîné a treize ans, Lambert Grégoire est interrogé le 11 avril 1868, en tant que prévenu, dans le cadre de la grève qui a eu lieu au charbonnage d’Arsimont le 8 avril 1868 et qui s’est étendue le jour suivant aux charbonnages de Falisolle et de Saint-Roch (Auvelais). Ce mouvement est dû à une diminution de salaire constatée depuis le mois de février : il déclare avoir gagné quarante-quatre francs en mars. Dans sa déposition du 16 avril, le chef-porion, Pierre Cordier, confirme la présence de Lambert Grégoire parmi les « meneurs » de cette coalition.

Le 8 mai 1868, le jugement du tribunal de première instance de Namur condamne Lambert Grégoire en vertu de l’article 310 du Code pénal à huit jours de prison et au paiement solidaire des frais.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article172499, notice GRÉGOIRE Lambert. par Jean Neuville, version mise en ligne le 25 avril 2015, dernière modification le 11 mai 2020.

Par Jean Neuville

SOURCE : BAYER-LOTHE J., Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, IIe partie : 1849-1886, Louvain-Paris, 1969, p. 66-83 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 57).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable