CAILLET Michel

Issu d’une famille de six enfants, dont le père était professeur de français et la mère artiste peintre, Michel Caillet milita à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) avec ses frères et sœurs jusqu’à son service militaire effectué dans les chasseurs alpins d’avril 1950 à octobre 1951. Il entra à la SNCF comme apprenti tourneur en 1946 à Montrouge (région Ouest), devint monteur électricien puis élève conducteur.
Il adhéra d’abord au syndicat autonome des conducteurs mais se trouva en désaccord avec cette organisation au moment des événements d’Algérie et adhéra alors à la CFTC. Résidant à Bougival (Seine-et-Oise, Yvelines) et conducteur de route au dépôt de Rueil (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) dans la région Ouest, Michel Caillet fut élu au bureau national des cheminots CFDT lors du congrès d’avril 1967 à Dourdan et fut responsable du groupe technique national Agents de conduite jusqu’à 1971 et membre du conseil fédéral jusqu’à 1973. Il fut muté comme conducteur électricien à Paris-Sud-Ouest et prit sa retraite en septembre 1980.
Michel Caillet était militant de base au Parti socialiste à Egly-Arpajon où il résidait depuis fin 1970. Militant à l’Union départementale interprofessionnelle des retraités de l’Essonne à partir de 1982, il en devint le président de 1987 à 1993 et trésorier de l’Union régionale des retraités (URR) Ile-de-France.
Marié en avril 1954 à Meudon avec Christiane Daix, ils eurent trois enfants. Veuf en 1993, il se remaria avec Christiane Carbonnier.