SALAMERO Jean, André

Son père Joseph Salamero, cheminot, militant communiste, était indiqué comme “journalier“, comme sa mère, journalière, originaire de Saint-Bazeille. Jean Salamero, reconnu pupille de la Nation à partir de 1950 comme fils de déporté, élève de cours complémentaire puis de collège de Marmande (Lot-et-Garonne) mais interrompit ses études en 1956. Il entra sur concours à la mairie d’Agen (Lot-et-Garonne) en 1958 qu’il quitta en 1962 quand il fut reçu au baccalauréat. Reçu au concours à l’Ecole normale d’instituteurs, il y resta en 1958-1959.

Il devint instituteur dans le Maine-et-Loire, département déficitaire à La Pouèze en 1959-1960, puis enseigna dans le Lot-et-Garonne à La Bastide-Castel-Amouroux en 1960-1962 avant d’opter pour l’enseignement agricole en 1962-1964. Il fut nommé entre 1964 et 1967 à Grézet Cavagnan dans une classe d’enseignement général. Il dirigea l’école primaire de Bouglon de 1967 à sa retraite en 1992.

Exempté du service militaire, Jean Salamero, athée, se maria religieusement « pour éviter des troubles dans la famille de ma femme » en août 1959 à Marmande (Lot-et-Garonne) avec, une institutrice remplaçante, fille d’un forgeron. Le couple eut trois enfants.

Membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs en 1962, il était le délégué syndical du canton de Bouglon.

Adhérent du Parti communiste français depuis 1952, secrétaire de la section de Bouglon, Jean Salamero entra au comité de la fédération communiste du Lot-et-Garonne en 1966. En 1970, il demanda à ne pas être renouvelé au comité fédéral en raison d’une surcharge de travail. Il était toujours membre du PCF en 2015.