SALAVERT Émile, Jean, Marie, Louis

Fils d’un cultivateur, négociant en bestiaux qui fut gazé pendant la Grande Guerre et mourut en 1920, Émile Salavert, élevé par sa mère, catholique pratiquante, effectua ses études secondaires comme interne au lycée Émile Duclaux à Aurillac.

Maître d’internat au lycée Edmond Perrier à Tulle (Corrèze), il se maria religieusement en septembre 1934 à Siran avec la fille d’un cultivateur. Ils eurent deux enfants.

Répétiteur au collège Lakanal de Treignac (Corrèze) de 1936 à 1944, il devint surveillant général au lycée de Tulle de 1945 à 1953. Muté par la suite au lycée Henri IV à Béziers (Hérault) de 1954 à 1957, puis au lycée Cabanis de Brive (Corrèze), il termina sa carrière comme conseiller principal d’éducation en 1971. Il fut membre du Syndicat national de l’enseignement secondaire pendant toute sa carrière.

Mobilisé en 1939, résistant à Treignac dans les FFI en 1943-1944, Émile Salavert, secrétaire de la section de la Corrèze de la Fédération de l’Éducation nationale en 1949, fut membre suppléant pour la tendance “autonome“ de la commission administrative fédérale de la FEN en 1953. Militant de l’USFEN (Union sportive de la FEN), il participa à ses activités et à son développement, organisant des rencontres sportives inter-académiques. Il participa à la création de l’équipe de France (USFEN) de rugby.

Émile Salavert, socialiste SFIO à Tulle, soutenait activement Jean Montalat, adjoint au maire de Tulle et député à partir de 1951. Membre du Parti socialiste en 1970, il n’y milita pas. Après sa retraite, élu conseiller municipal de Siran de 1971 à 1977, il présida la commission scolaire, des sports et du comité des fêtes.

De 1958 à 1970, il fut pigiste au quotidien La Montagne.