SANTARELLI André, Florent, Xavier, Joseph

Fils d’un employé de banque d’opinions de droite, natif de Sartène (Corse) et d’une institutrice, André Santarelli, passa sa jeunesse à Sartène. Il effectua son service militaire en Algérie comme soldat de deuxième classe d’octobre 1943 à décembre 1944. Titulaire d’une licence d’Italien, devenu professeur certifié, il resta sept ans en Tunisie au titre de la coopération culturelle et technique.

André Santarelli se maria en juillet 1947 au consulat de France à Tunis avec la fille d’un chef de gare radical socialiste. Le couple eut quatre enfants.

Membre du Syndicat national de l’enseignement secondaire à partir d‘octobre 1949, adhérent de l’Union progressiste de 1958 à 1959, il apporta son soutien aux communistes tunisiens de 1959 à 1964. Il fut le responsable en Tunisie du Comité d’études et d’action pour la paix en Algérie (1957-1959).

Entré en France, André Santarelli habita Chamalières (Puy-de-Dôme). Professeur dans un lycée jusqu’en 1970, secrétaire de la section (S1) du SNES de son établissement, il fut pendant peu de temps membre du bureau de la section départementale (S2).

Titulaire du diplôme de conseiller d’éducation populaire, il devint conseiller régional d’éducation populaire et de jeunesse pour le cinéma dans le cadre de la direction régionale de la Jeunesse et des Sports à Clermont-Ferrand. Il fut détaché pour enseigner le cinéma ou l’Italien dans divers établissements relevant de l’enseignement supérieur Il fut secrétaire du Syndicat national des conseillers techniques et pédagogiques dans la Fédération de l’Éducation nationale. Il était admirateur du cinéma italien.

André Santarelli adhéra au Parti communiste français en septembre 1969. Secrétaire d’une cellule communiste à Chamalières, du bureau de la section communiste de Clermont-Ferrand Ouest, il devint en 1977 membre du secrétariat de la section Jacques Duclos, responsable de l’éducation tout en étant membre du comité de rédaction de l’hebdomadaire fédéral, Sept jours du Puy de Dôme puis du périodique Regards sur l’Auvergne. De 1979 à 1990, il fut membre du comité de la fédération du PCF. En 1977, il figurait sur la liste d’union de la gauche aux élections municipales de Chamalières.

Militant du Mouvement de la Paix depuis 1965, il animait depuis 1970 le mouvement “Télé-liberté“. Il s’occupait aussi d’une association culturelle “Soleil d’Italie”. Selon l’hommage qui lui fut rendu, au début des années 1990, il composa un manuscrit titré Arrêt sur image.

Santarelli décéda à l’hôpital Nord de Clermont-Ferrand.