SERRIS Pierre, Raymond, Lucien

Son père, journalier à sa naissance, puis ouvrier, devint fonctionnaire des contributions indirectes. Après le cours complémentaire de Villefranche, il fut élève-maître à l’École normale d’instituteurs de Toulouse (Haute-Garonne) de 1946 à 1949, puis à celle de Montpellier (Hérault) de 1949 à 1951, où il prépara le concours d’entrée à l’École normale supérieure de l’enseignement technique. Il intégra l’ENSET en 1951, fut élève de la section A1 jusqu’en 1954 et obtint le CAPET de Sciences-physiques. D’abord nommé au collège technique de Maubeuge (Nord) (1954-1961), il fut muté au collège polyvalent devenu lycée Vauvenargues à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) en 1961 et y demeura jusqu’à la retraite en 1989. Devenu agrégé, il y enseignait dans les classes préparatoires aux Grandes écoles (Arts et Métiers, école d’ingénieurs).

Pierre Serris épousa le 22 décembre 1951 à Béziers (Hérault) Renée, Jacqueline Cabrol, institutrice, née le 27 mai 1928 à Béziers, fille d’un ajusteur et d’une infirmière, avec laquelle il eut quatre enfants, et qui décéda le 11 janvier 1984 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Militant de la tendance « autonome » du Syndicat national de l’enseignement technique depuis l’ENSET, il fut membre suppléant de sa commission administrative nationale de 1963 à 1966. Il participa activement au processus de fusion du SNET et du Syndicat national de l’enseignement secondaire qui aboutit en 1966 à la création du Syndicat national des enseignements de second degré. Il figura sur la liste « Pour l’indépendance et la démocratie interne du SNES et du mouvement syndical des travailleurs » aux élections à la CA nationale de 1969, puis « Unité, indépendance et démocratie » de 1971 à 1975, puis UID-Rénovation en 1977, mais sans être élu.

Il continua d’être secrétaire de la section d’établissement (S1) du lycée Vauvenargues, et membre du bureau des sections départementale et académique du SNES, ainsi que membre du bureau de la section départementale des Bouches-du-Rhône de la Fédération de l’Éducation Nationale.

En 1993, à la suite de la scission de la FEN, il resta membre du SNES passé à la Fédération syndicale unitaire.

Pierre Serris était chevalier des Palmes académiques. En 2007, il partageait sa résidence entre Auxerre (Yonne), Aix-en-Provence, et Saint-Pierre d’Argençon (Hautes Alpes).