HAMBURSIN Lambert.

Houiller à Falisolle (aujourd’hui commune de Sambreville) et domicilié à Auvelais, Lambert Hambursin est interrogé le 15 avril 1868 dans le cadre de la grève qui a éclaté le 8 avril au charbonnage d’Arsimont (aujourd’hui commune de Sambreville). Il rejoint le 9 avril le mouvement qui s’est étendu aux charbonnages de Falisolle et Saint-Roch (Auvelais). Les grévistes réclament une augmentation de salaire et un temps de travail de six jours au lieu de quatre. Lambert Hambursin déclare : « … Arrivé au jour, j’ai vu le rassemblement des ouvriers d’Arsimont. Tous criaient « il faut nous suivre ». Ils ne disaient même pas où il fallait aller, au moins je ne l’ai pas entendu… » Il indique également avoir travaillé vingt-quatre jours durant le mois de mars et avoir gagné 2,70 francs par jour.

Le 16 avril 1868, dans sa déposition, Georges Gilson, directeur du charbonnage de Falisolle, déclare que Lambert Hambursin a suivi la bande de grévistes qui se dirigeaient vers le charbonnage de Saint-Roch et, qu’avec trois autres ouvriers de Falisolle, il a été légèrement blessé ce qui ne l’a pas empêché de retourner au travail.

Lambert Hambursin n’a fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire.