SIMÉONI André [SIMÉONI Jean, André]

Par Jacques Girault

Né le 18 août 1905 à Toulon (Var), mort le 10 juin 1965 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; professeur ; résistant ; militant socialiste SFIO ; conseiller municipal d’Ajaccio (Corse).

André Siméoni, après avoir obtenu le baccalauréat en 1925, effectua une année en classe de mathématiques spéciales (1926-1927), obtint la licence ès sciences à la faculté de Marseille (certificats de mathématiques générales en 1927, d’astronomie approfondie en 1928, de mécanique rationnelle en 1929, de calcul différentiel et intégral en 1930) puis un diplôme d’études supérieures d’astronomie approfondie en 1930.

Il se maria en août 1929 à Partinello (Corse). Le couple eut cinq enfants.

André Siméoni effectua son service militaire d’octobre 1930 à octobre 1931.

Répétiteur délégué au lycée de Digne (Basses-Alpes) en 1931, André Siméoni devint répétiteur aux lycées Périer et Saint-Charles à Marseille en 1932, avant d’être nommé professeur délégué pour l’enseignement des mathématiques au collège de Castres (Tarn) où il enseigna surtout la physique et la chimie en 1936. Muté au collège d’Ajaccio en 1937, il fut titularisé professeur de collège l’année suivante.

Mobilisé de la fin août 1939 à juillet 1940, André Siméoni participa à la « résistance à caractère militaire », de décembre 1942 à l’insurrection de septembre 1943. Membre du conseil départemental du Front national, non membre du Comité départemental de Libération, il participa à la commission administrative départementale comme représentant de la CGT. Il ne figurait pas sur une première liste d’ « Union patriotique » présentée par le Front national, publiée par Le Patriote, le 15 avril 1945 pour les élections municipales d’Ajaccio. Il en faisait partie selon ce journal, le 11 mai, mentionné comme « professeur au lycée, membre du comité d’arrondissement illégal du FN ». Il fut élu conseiller municipal, avec 2 275 voix, en mai 1945 en sixième position.

Il était en quatrième position sur les listes socialistes SFIO aux élections aux Assemblées nationales constituantes.

Siméoni rejoignit son nouveau poste de professeur au lycée Saint-Charles à Marseille à partir d’octobre 1945. En dépit d’interventions du ministre Maurice Bourgès-Maunoury, il ne parvint pas à obtenir un poste de surveillant général ou de censeur en raison de son mauvais état de santé. Il était le correspondant du Bureau universitaire de statistiques en 1950.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article173245, notice SIMÉONI André [SIMÉONI Jean, André] par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 mai 2015, dernière modification le 14 décembre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Nat., F17 27429. — Notes d’Hélène Chaubin.

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