Par Alain Dalançon
Né le 27 avril 1921 à Paris (Ier arr.), mort le 23 juin 2007 à La Roquille (Gironde) ; professeur agrégé de géographie ; résistant ; militant syndicaliste du SNES ; intellectuel anticolonialiste spécialiste de l’histoire et de la géographie de l’Afrique ; militant communiste, dirigeant de la fédération de la Mayenne (1952-1955), directeur adjoint du CERM, membre du comité central du PCF (1965-1972) ; militant associatif.
Jean Suret-Canale fut élevé dans un milieu d’artistes petit-bourgeois. Son patronyme Canale venait de son bisaïeul, lieutenant-colonel au début de la IIIe République, originaire de Corse, et celui de Suret, de son arrière grand’mère, blanchisseuse dans la banlieue parisienne, qui dut élever seule leur enfant. Son père, Victor Suret-Canale (1883-1958), ancien élève de l’École nationale des arts décoratifs, tenait une entreprise artisanale d’édition de médailles dans l’île de la Cité, achetée grâce à la dot de sa mère, Thérèse, artiste peintre d’origine allemande. Selon son propre témoignage, son enfance fut « solitaire » et marquée à « partir de huit ans par la mésentente de ses parents, leur divorce, le remariage de son père avec une de ses employées de vingt ans plus jeune que lui, et la mort de sa mère à 43 ans, en 1937 ». Une mère sévère, qui l’obligeait à aller au catéchisme et à la messe, alors qu’elle était incroyante. Pour faire comme ses camarades du lycée Henri IV à Paris, il adhéra, éphémèrement, à l’Action française en 1935, à 14 ans, peut-être pour provoquer l’apolitisme paternel. Plutôt considéré jusqu’alors comme mauvais élève, il se réfugia dans la lecture et les études, consacrées par le 1er prix de thème latin et le 1er accessit de Géographie au Concours général de 1938, puis le 1er prix de Géographie en 1939.
Rien ne le prédisposait donc à devenir un militant révolutionnaire. Pourtant ces distinctions scolaires décidèrent sans doute de son avenir car il bénéficia d’une bourse de la Ligue maritime et coloniale pour visiter les colonies françaises du Dahomey (futur Bénin) en 1938 et de l’Indochine en 1939 ; voyages bien encadrés, mais qui lui firent commencer à découvrir la nature du colonialisme. À la même époque, marquée pour lui par le drame de la Guerre d’Espagne, il lut Georges Friedmann, et son professeur de philosophie en terminale, René Maublanc, l’initia au marxisme. Si bien qu’il adhéra aux Jeunesses communistes au local des étudiants communistes, entre l’écrit et l’oral du baccalauréat, en juin 1939. C’est sur le bateau, au retour de son voyage en Indochine, qu’il apprit la déclaration de guerre et la signature du pacte germano-communiste, dont il confessa plus tard l’avoir approuvé et défendu pour faire triompher le communisme en Europe, alors qu’il était en classe préparatoire repliée à Rennes durant la « drôle de guerre ».
Traumatisé par la défaite de mai-juin 1940, estimant que la France était « colonisée », il pensa, en s’inspirant de Staline (la question nationale et coloniale), qu’il fallait se mettre à la tête d’une opposition nationale. Puis, rentré à Paris, Jean Suret-Canale se raccrocha aux groupes communistes clandestins, faisant partie d’un triangle dirigé par Imre Marton. Il fut arrêté le 26 septembre 1940 par la police française, rue Mabillon à Paris, après une tournée de collage et de distribution de tracts – celui de l’appel du 10 juillet 1940 signé Maurice Thorez et Jacques Duclos – opérée dans le Quartier Latin en compagnie de Pierre Daix. Livré aux autorités allemandes, il fut incarcéré à la prison de la Santé puis à celle du Cherche-midi, et condamné à trois mois d’emprisonnement. Libéré le 12 février 1941 de la prison de Fresnes, il continua à préparer à la Sorbonne ses certificats de licence d’Histoire qu’il passa en juin.
Il partit ensuite en zone libre, à Toulouse où il devint responsable des étudiants communistes tout en poursuivant ses études d’Histoire-Géographie. Il termina sa licence puis soutint son diplôme d’études supérieures dont le mémoire principal portait sur les transports dans la région toulousaine, et dont il tira des articles publiés dans la Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest en 1942 et en 1944.
Devenu dirigeant régional des JC de Haute-Garonne (juin-juillet 1942) sous le pseudonyme de « Frédéric », il fut chargé d’une mission d’information et de propagande dans les Chantiers de jeunesse où il fut enrôlé en novembre 1942 ; il en déserta en juillet 1943 et entra dans la clandestinité. Il rejoignit les Francs tireurs partisans français dans le Languedoc et devint instructeur interrégional des JC à Montpellier d’abord, sous le pseudonyme de « Gabriel », puis responsable régional en Dordogne, à nouveau sous le pseudonyme de « Frédéric » (juillet-octobre 1943), avant de devenir dirigeant de l’interrégion de Limoges (octobre 1943-décembre 1944). Il ne combattit jamais les armes à la main mais joua un rôle d’organisateur politique des JC, réservoir des combattants FTP. Au cours de cette période, il rencontra Georgette Lamargot, étudiante appartenant à une famille engagée dans la Résistance, future journaliste, écrivain et poète féministe, qu’il épousa en septembre 1946 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) ; ils eurent trois enfants : Fréderic (1948), Claudine (1949) et Michel (1959).
Après la Libération, Jean Suret-Canale fut happé par la poursuite de l’action militante. Membre du comité national des JC, il passa plusieurs mois, de janvier à juin 1945, à tenter de reconstituer l’organisation démantelée par les nazis en Alsace-Lorraine, en étant instructeur interrégional. Après avoir suivi l’école centrale du Parti communiste français, à Arcueil, en juillet 1945, il poursuivit sa fonction d’instructeur en Alsace-Lorraine en août. En même temps, il siégea au comité national de l’Union de la jeunesse républicaine de France d’avril 1945 à 1946.
Il avait cependant décidé, dès l’été 1945, de ne pas embrasser une carrière de permanent communiste, mais de terminer ses études en préparant à Rennes la nouvelle agrégation de Géographie, dont il fut lauréat à la session de 1946 (classement spécial). Après avoir participé à l’école centrale pour la Jeunesse communiste en juin et à l’école centrale coloniale en août-septembre 1946, dirigée par Raymond Barbé, il partit au Sénégal, à sa demande, en accord avec le Parti, « à la fois pour y militer et pour y préparer une thèse ».
Il fut nommé professeur au lycée Van Volenhoven à Dakar, où il eut pour élèves Keita Fodéba (écrivain, futur ministre guinéen) et Diallo Telli (futur premier secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine), tous deux victimes plus tard de la répression du régime de Sékou Touré en Guinée. Il milita activement aux Groupes d’études communistes, cercles de réflexion militante organisés par le PCF en Afrique noire réunissant des militants français et africains, dont il assuma le secrétariat. Les GEC contribuèrent beaucoup à la naissance du Rassemblement démocratique africain en 1946, qui devint en quelques années un vaste mouvement populaire anticolonial d’Abidjan à Dakar. L’activisme de Jean Suret-Canale fut alors intense. Il ajouta à son enseignement officiel la préparation au baccalauréat d’élèves de l’École William Ponty, organisa une « université populaire », tint une chronique France-URSS à Radio-Dakar, s’engagea dans l’Union des syndicats confédérés en étant secrétaire-adjoint du Syndicat unique de l’enseignement, et soutint la grève des ouvriers de Dakar en février 1949. Ces activités militantes lui valurent d’être expulsé par avion militaire, le 20 février 1949, sur ordre du Gouverneur général de l’Afrique occidentale française, le socialiste Paul Béchard.
De retour en métropole, il fut nommé dans différents postes, tout en militant dans le courant « B » « pro-cégétiste » du Syndicat national de l’enseignement secondaire. Affecté dans les Landes à la fin de l’année scolaire 1948-1949, il fut élu membre de la commission administrative de la FEN-CGT au congrès de l’été et entretint une correspondance amicale avec la secrétaire générale, Jacqueline Marchand. Muté au lycée de Périgueux (Dordogne), il fut candidat agrégé sur la liste « B » en 1950 pour les élections à la CA nationale du SNES, et élu suppléant de Louis Guilbert. Blâmé et muté d’office au lycée de Laval (Mayenne) en 1951, pour avoir pris la défense d’un collègue dans la presse et « outragé » le ministre de l’Éducation nationale, Yvon Delbos, il fut à nouveau candidat sur la liste « B » en 1951.
Dans la Mayenne, il participa activement à la vie du PCF, entra au comité fédéral, puis au secrétariat de 1953 à 1955, et fut candidat aux élections cantonales de 1955 dans le canton d’Ernée. Son épouse, alors sans profession, fut membre du bureau fédéral à partir de 1953. Il écrivit plusieurs articles dans les Annales de géographie et Norois, sur la géographie et l’histoire du mouvement ouvrier dans la Mayenne, et sur la géomorphologie – qu’il approfondit un peu plus tard dans un article de La Pensée : « À propos de l’objectivité des lois naturelles : la crise de la géomorphologie et le marxisme ».
L’Afrique semblait s’éloigner de ses préoccupations. Elle y revint en force après sa nomination à la rentrée scolaire 1955 au lycée Jean-Baptiste Say à Paris, où il demeura jusqu’en 1959. Il participa dès lors activement à la section coloniale du PCF, à ses commissions pour l’enseignement et la culture, et à la réflexion sur le marxisme en entrant au comité de rédaction de La Nouvelle Critique. Il fut sollicité par les Éditions sociales, pour écrire un ouvrage sur l’Afrique Noire, devant initialement être collectif et d’actualité, qui devait prendre place dans une série de monographies sur les colonies françaises : la Tunisie (Paul Sebag,1951), Madagascar (Pierre Boiteau, 1959), l’Algérie (Yves Lacoste, André Nouschi, André Prenant, 1960). Le projet avorta, par suite de la défection des autres auteurs, et devint l’œuvre du seul Suret-Canale. C’est ainsi qu’il publia en 1958 le tome I de L’Afrique noire occidentale et centrale, un livre militant dont il expliqua le sens, notamment dans un article de juin 1958 de Démocratie nouvelle titré « Barbarie ? ». « L’ouvrage fut un événement » selon Catherine Coquery-Vidrovitch : pour la première fois était éditée en langue française une histoire de l’Afrique des origines à la colonisation, jusqu’alors « supposée sans histoire car sans écriture ». Un livre objet de plusieurs rééditions remaniées jusque dans les années 1970, jugé « fondamental, initiateur de l’Histoire africaine » avec celui de Basil Davidson, Old Africa Rediscovered. The Story of Africa’s forgotten Past, publié en 1959.
Après le « non » de la Guinée de Sékou Touré au référendum de septembre 1958 sur l’adhésion à la Communauté, et son accession à l’indépendance, Jean Suret-Canale répondit à l’appel du nouveau ministre guinéen de l’Éducation, Barry Diawadou, qui souhaitait remplacer les enseignants que le gouvernement français avait rappelés. Il arriva en mars 1959 à Conakry pour enseigner au lycée de Donka (son épouse au collège de jeunes filles). Puis il dirigea l’Institut national de recherches et de documentation de Guinée (INRDG) et créa la revue Recherches africaines. Après le « complot des enseignants » de 1961, il fut nommé, en janvier 1962, directeur d’une École normale supérieure créée à Kindia. Il rédigea le premier manuel d’Histoire guinéen avec Djibril Tamsir Niane, qui fut l’ébauche plus tard de La République de Guinée (Éd. sociales, 1980).
Mais il fut menacé en 1962, par une circulaire du Premier ministre français Michel Debré, d’être déchu, comme quelques autres compatriotes, de la nationalité française pour activités contraires aux intérêts de la France (seul Jean-Paul Alata subit cette sanction). Trouvant en outre que les conditions de vie et de travail en Guinée devenaient difficiles sous un régime de plus en plus autoritaire, il revint en France en 1963.
Après un bref passage aux lycées de Mantes-la-Jolie, puis Balzac à Paris, Jean Suret-Canale devint permanent à l’été 1963, à la section des intellectuels sur décision du secrétariat du PCF du 30 avril 1963, et fut nommé en avril 1964, sur proposition de Waldeck Rochet, directeur adjoint du Centre d’études et de recherches marxistes. Ses relations avec Roger Garaudy, le directeur jusqu’en 1969, ne furent pas excellentes. Il participa aux débats sur l’interprétation du marxisme : réservé sur la question d’une coupure épistémologique dans l’œuvre de Marx, il préféra publier des textes qui montraient une continuité de sa pensée. Il participa également au débat sur le mode de production asiatique qu’il appliqua lui-même à l’analyse des sociétés traditionnelles africaines.
Il siégea au Comité central du PCF, comme suppléant à partir de 1965, puis titulaire de 1967 à 1973. À sa réunion d’Argenteuil en mars 1966, il fit partie de la commission de cinq membres qui rédigea la résolution fixant la situation des intellectuels dans le Parti. Peu après, il fut écarté du comité de rédaction de La Nouvelle Critique.
Jean Suret-Canale travailla ensuite comme attaché de recherches puis chargé de recherches au CNRS de 1966 à 1974. Il mit à profit cette période pour terminer son œuvre : les tomes II et III de son Histoire de l’Afrique noire occidentale. Il fut un des fondateurs en 1969 de l’Association d’amitié franco-coréenne, écrivit un long article dans les Annales de géographie en 1972, analysant le « développement exceptionnellement rapide » de la Corée du Nord dans le cadre de la construction d’une société socialiste, et publia avec le journaliste Jean-Émile Vidal, des textes du dirigeant de la Corée du Nord, Kim Il-sung, sous le titre La Corée populaire : Vers les matins calmes (Éd. sociales, 1973).
Lors d’un congrès du PCF, s’appuyant sur son exemple en Mayenne, son intervention porta sur la nécessité pour les dirigeants régionaux de comprendre le milieu social, politique, économique en lisant des travaux universitaires. Candidat du PCF aux élections législatives de 1973 dans la première circonscription (Laval) de la Mayenne, il arriva en quatrième position avec 3 592 voix sur 62 933 inscrits.
À l’issue de son détachement au CNRS, faute de poste en France, il partit comme maître-assistant à Oran (Algérie) de 1974 à 1978, et revint auprès de Jean Dresch comme maître-assistant de géographie, puis maître de conférences à l’Université Paris VII. Il y soutint, l’année de sa prise de retraite en 1985, sa thèse de doctorat, Afrique et capitaux, publiée en 1987, regroupant les données de trente ans de recherches. Il devint aussi docteur honoris causa à l’Université de Leipzig (RDA).
À partir de 1978, il appartint à la commission de politique étrangère, « la Polex », auprès du comité central du PCF ; il anima des séminaires et prononça des conférences dans le cadre du CERM sur l’Afrique et le mode de production asiatique dans les théories de Marx-Engels. En 1975, il devint l’un des présidents de l’AFASPA (Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique) fondée par des militants anticolonialistes marxistes et chrétiens, parrainée par le PCF et la CGT, et s’occupa activement de sa revue, Aujourd’hui, l’Afrique, où il écrivit de nombreux articles. Il fut aussi l’un des animateurs de l’Association d’amitié France-Guinée, fondée par André Lewin à son retour de Conakry, en 1980.
Jean Suret-Canale prit une retraite active en Gironde caractérisée par l’éclectisme. Il était vice-président du comité départemental de l’ANACR (Association nationale des anciens combattants de la Résistance) en Gironde et du comité de Libourne de la FNDIPR (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) ; il avait reçu la médaille de l’internement et de la déportation pour fait de résistance et la croix de combattant volontaire de la Résistance. Il était aussi membre du comité d’honneur du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples). Il témoigna sur son expérience politique au Sénégal lors du colloque sur Léopold Sédar Senghor organisé en 1999 à l’Université de Paris XIII, prolongeant ainsi l’ouvrage publié en 1994 sur Les groupes d’études communistes GEC en Afrique noire. Il continua aussi d’apporter sa contribution à l’AFASPA, et vint réaffirmer ses convictions de scientifique anti-impérialiste à ses journées d’études, en août 2006.
Son œuvre, qui avait été une référence dans les études africaines des années 1960-1970, avait perdu sa notoriété, reléguée à l’étage inférieur de l’empirisme par les anthropologues français. Même Samir Amin lui reprocha d’être trop empiriste en demeurant au niveau de l’« apparence descriptive » de l’économie de traite.
Catherine Coquery-Vidrovitch lui rendit hommage après son décès dans l’Humanité, dans un article titré « L’histoire africaine perd son premier interprète ». Une Journée d’études en hommage à Jean Suret-Canale fut organisée le 26 juin 2008 par l’Université Paris VII-Denis Diderot, où intervinrent des historiens et des témoins de son parcours, en Guinée, en Algérie et en France. Francis Arzalier, qui avait longtemps travaillé et milité à ses côtés, mit en exergue sa volonté d’avoir toujours voulu « coupler démarche scientifique, pédagogie vulgarisatrice et volonté militante ». Céline Gauthier y présenta le fonds déposé aux archives départementales de Seine-Saint-Denis : « Jean-Suret-Canale et la Guinée ». Plus tard, après la parution de l’ouvrage biographique de Pascal Bianchini, Jean Chatain en rendit compte dans l’Humanité du 22 juin 2011, sous le titre « Jean Suret-Canale, pionnier de l’africanisme ».
Par Alain Dalançon
ŒUVRE : Le fichier de la BNF comprend 72 références d’articles et d’ouvrages dont : Afrique Noire occidentale et centrale, t. I, Géographie, civilisations, histoire, Éd. sociales, Paris, 1958, revu en 1968 et en 1973 ; t. II, L’ère coloniale, 1900-1945, 1962, réédité en 1964 et 1971 ; t. III, Afrique Noire : de la Décolonisation aux Indépendances (2 vol), Éd. sociales, 1972. — Essais d’histoire africaine : de la traite des Noirs au néocolonialisme (recueil de textes), Éd. sociales, 1980. — Afrique et capitaux : géographie des capitaux et des investissements en Afrique tropicale d’expression française, Montreuil, L’Arbre verdoyant, 1987. — Introduction historique de Francs tireurs et partisans français en Dordogne, par Martial Faucon, Roger Ranoux, 1990. — Les groupes d’études communistes GEC en Afrique noire, (textes et présentation), coll. Racines du présent, l’Harmattan, 1994. — Le maquis de Corrèze, ouvrage collectif, 5e édition, Naves, Imprimerie du Corrézien, Tulle, 1995.
SOURCES : Arch. Comité national du Parti communiste. — Fonds Jean Suret-Canale, Arch. dép. de Seine-Saint-Denis (229 J), inventaire en ligne. — Arch. IRHSES (dont FEN-CGT, fonds J. Marchand). — « Tracts 1940 », La Nouvelle Critique, n° 5, 1949. — Nécrologie d’Imre Marton par Jean-Suret Canale, l’Humanité du 9 juillet 1998. — « Novembre 1940 à la prison du Cherche-Midi », Le Patriote Résistant, mai 2004.— Témoignage de Jean Laporte in « De la résistance aux Forces françaises libres », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2010/4, n°240, p. 113-134. — Nécrologie par André Lewin, ancien ambassadeur de France en Guinée, Jeune Afrique du 30 juillet 2007. — Nécrologie par Catherine Coquery-Vidrovitch,Outre-mers, 2008, Vol. 95, n° 358-359, p. 395-397.— Hassan Remaou, « En rupture avec l’idéologie coloniale et à la rencontre de l’Afrique et de son histoire : Jean Suret-Canale (1921-2007) », Africa Review of Books /Revue Africaine des Livres, vol. 4, n°2, septembre 2008, p. 11-13. — Guillaume Quashie-Vauclin, L’Union de la jeunesse républicaine de France, 1945-1956 : Entre organisation de masse de jeunesse et mouvement d’avant-garde communiste, broché, 2009. — Interview par Jacky Tronel de Jean Suret-Canale à La Roquille, le 29 septembre 2006.— Francis Arzalier « Hommage à un anti-impérialiste français : Jean Suret-Canale, ou comment concilier recherche scientifique et militantisme », Paris VII, 26 juin 2008. http://camarade.over-blog.org/article-21978927.html. — Pascal Bianchini, Suret-Canale, de la Résistance à l’anticolonialisme, Éd. L’Esprit Frappeur, 2011. — Notes de Jacques Girault.