SINGHER Jean, Marcel

Fils d’un employé de banque, Jean Singher entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Lescar, obtint le brevet supérieur et devint instituteur dans les Basses-Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques. Il se maria en août 1933 à Biarritz avec une institutrice, future communiste, fille d’un facteur des postes. Ils eurent quatre enfants.

Jean Singher effectua son service militaire dans l’Infanterie comme soldat de deuxième classe.

Instituteur à Anglet depuis octobre 1930, membre du Syndicat national (CGT), il créa puis anima un groupe des Amis de l’Union soviétique à Anglet. Il adhéra au Parti socialiste SFIO au début de1939.

Mobilisé au début de la guerre, il s’engagea avec le Front national dont il devint responsable local sous le pseudonyme de “Simon“. Adhérent du Parti communiste en décembre 1943, il fut le secrétaire du Comité local de Libération d’Anglet.

Après la guerre, Jean Singher, membre du comité de la section d’Anglet du Parti communiste français, puis de son bureau à partir de 1962, devint membre de la commission fédérale de contrôle financier en 1957. Il entra au comité fédéral en 1964 et fut le responsable de la trésorerie fédérale.

Jean Singher fut conseiller municipal d’Anglet de 1947 à 1959. Il avait été le candidat communiste au Conseil général dans le canton d’Espelette. Devenu instituteur au Boucau en 1963, dont il dirigeait la colonie de vacances municipale depuis les années 1950, il fut au cœur de la crise municipale interne au PCF en raison du désaccord entre le maire sortant Jean-Baptiste Lanusse et l’organisation communiste locale qui soutenait Jean Abbadie. Sa candidature fut envisagée par la fédération communiste pour conduire la liste communiste. Finalement Abbadie fut choisi. Singher figura sur la liste communiste aux élections municipales. Élu, devenu adjoint au maire, après sa réélection en 1971, il fut renouvelé comme quatrième adjoint.