JONET Joseph.

Houilleur à Jemeppe-sur-Sambre (pr. et arr. Namur) au moment des faits bien que travaillant ordinairement au charbonnage Dormont à Châtelet (pr. Hainaut, arr. Charleroi), Joseph Jonet est accusé d’avoir, le 27 mars 1886 à Falisolle, « porter atteinte au libre exercice de l’industrie ou du travail, commis des violences, proféré des injures ou des menaces, proféré des amendes, des défenses, des interdictions ou toute autre proscription quelconque soit sur ceux qui travaillent, soit contre ceux qui font travailler ».

Lors de son interrogatoire, le 31 mars 1886, Joseph Jonet déclare qu’il « n’a pas osé faire autrement » que d’accompagner les mineurs qui se rendaient à Falisolle. Le directeur des travaux de charbonnage de Falisolle. Pierre Houx, déposant comme témoin le 1er avril, affirme que Joseph Jonet se trouvait à la tête de la bande et qu’il a parlé au nom de la bande.

Le 15 avril 1886, le tribunal condamne Joseph Jonet à dix jours de prison (le jugement indique P.J. Jonet. Il semble indiqué qu’il s’agit bien de J. Jonet bien que J. Bayer-Lothe les distingue dans son index de noms de personnes.)

Par ailleurs, un A. Jonet, dont Joseph Jonet est peut-être le frère ou le père, est condamné à huit jours de prison mais n’est signalé nulle part comme ayant fait partie de la bande.