ROUSSON Monique [née GRZYB Monique, Germaine]

Par Julien Lucchini

Née le 2 février 1934 ; aide-comptable, puis mécanographe ; militante communiste de Nîmes (Gard) ; syndicaliste CGT.

Fille de Thomas Grzyb, journalier sympathisant communiste, et d’Andrée Pimet, ménagère, Monique Grzyb termina sa scolarité avec l’obtention d’un brevet commercial. Elle devint alors aide-comptable avant d’être embauchée comme mécanographe à la Sécurité sociale. Issue d’une famille de sympathisants du Parti communiste, elle avait deux frères : Paul, gérant de casino et syndicaliste autonome, et Pierre, militant Force ouvrière.

Le 8 septembre 1956 à Nîmes (Gard) elle épousa Jean Rousson, instituteur et membre du Parti communiste, avec qui elle eut un enfant, né en 1963, et dont elle divorça en novembre 1979.

Adhérente du Parti communiste depuis mars 1958, ainsi que de l’Union des jeunes femmes françaises (UJFF), Monique Rousson siégea au bureau fédéral de cette organisation. De 1958 à 1962, elle siégea au comité de section de Vergèze (Gard) et, l’année suivante, à celui de Nîmes. En 1965, elle était membre de la cellule Paul Vaillant-Couturier de Nîmes et du comité de section de Nîmes-Ouest. En 1959, elle avait suivi une école fédérale.

Élue au secrétariat fédéral du Gard en 1965, elle y fut secrétaire en charge du travail des femmes et devint permanente du parti. Monique Rousson siégea au secrétariat jusqu’en 1985. En 1968, elle avait suivi une école centrale d’un mois. Du 8 au 14 octobre 1983, elle suivit un stage d’une semaine. Non réélue au secrétariat fédéral en 1985, elle siégea au comité fédéral jusqu’en 1987, avant de quitter toute responsabilité fédérale pour réinvestir l’action militante au niveau de sa section.

Monique Rousson fut également une militante syndicaliste au sein de la CGT, où elle avait pris sa carte en 1958 également. Déléguée du personnel et membre de la direction du syndicat de Saint-Pessier en 1959-1960, elle siégea au CA de l’UL-CGT en 1962, puis à son secrétariat jusqu’en 1965, année où elle quitta l’Union locale pour des responsabilités à l’Union départementale.

Élue communiste aux élections municipales nîmoises de 1965, Monique Rousson siégea au conseil municipal de Nîmes pour la mandature qui suivit ces élections.

Elle conclut un P.A.C.S. le 1er février 2010 à Nîmes avec Didier Michel Nieto.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article173685, notice ROUSSON Monique [née GRZYB Monique, Germaine] par Julien Lucchini, version mise en ligne le 30 juin 2015, dernière modification le 30 juin 2015.

Par Julien Lucchini

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Site Internet de la ville de Nîmes. — État civil.

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