Par Gilles Pichavant
Journalier sur le port du Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; membre du "Comité central républicain de Solidarité" du Havre en 1871.
En 1871, Marone était journalier au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), où il habitait 20 rue des drapiers. Il fut l’un des soixante dix principaux membres du club socialiste de la rue Bernardin-de-Saint-Pierre, qui en compta 500. Ce club se transforma en « Comité central républicain de Solidarité » en mars 1871, dont le président était Albert Detré. La police dit de lui qu’il était un "partisan exalté de la commune" de Paris, et qu’il faisait "de la propagande parmi les ouvriers des quais".
Ce comité présenta une liste aux élections municipales de 1871 au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), et obtint une moyenne de 2200 voix, soit environ 22%, ce qui dépassa toutes les espérances de ses promoteurs et inquiéta fortement les autorités.
Par Gilles Pichavant
SOURCES : Arch. Dép. de Seine-Maritime, dossier sur l’enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars 1871, cote 2U 2704.