CALMES Gilbert

Issu d’une famille de quatre enfants, une fille et trois garçons, Gilbert Calmes était le fils d’un comptable et d’une concierge également femme de ménage. Il quitta l’école à l’âge de treize ans et demi à Châteauroux (Indre) en juin 1944, puis travailla dans cette ville pendant deux ans comme télégraphiste. De quinze à vingt-cinq ans, il fut boulanger à Béziers (Hérault) et effectua, durant cette époque, dix-huit mois de service militaire en Algérie et en Tunisie. Entré à la SNCF le 3 mai 1956 aux ateliers du Landy à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) comme manœuvre, il termina sa carrière comme maître ouvrier.
Son engagement syndical avait précédé son entrée à la SNCF. Il se syndiqua à la CGT en 1954, alors qu’il travaillait dans la boulangerie à Béziers, et réadhéra à cette organisation à son entrée à la SNCF. Receveur, il accéda à la commission exécutive du syndicat de Paris-Nord. En même temps, il occupa diverses fonctions de délégué du personnel à l’atelier et à la Région. En 1960, il fut secrétaire du comité technique Matériel du secteur de Paris-Nord et membre du secrétariat du secteur. En juillet 1968, après le décès brutal du secrétaire de secteur Louis Roumazeille, il fut élu à cette fonction, qu’il assuma jusqu’en 1981, avant d’être remplacé par Christian Houpin.
Il prit alors des responsabilités au bureau de l’Union fédérale des retraités jusqu’en 1986, date de son départ en retraite. Il y resta comme retraité jusqu’en 1996. Retourné dans l’Hérault, Gilbert Calmes continua son activité militante parmi les retraités de la région de Béziers.
Sa femme, Yvette Pibre, dont le père était cheminot aux ateliers de Béziers, était fonctionnaire (direction territoriale) et leur fille cadre bancaire.