COURAUDON André, Marc [pseudonyme dans la résistance : Cacolet]

Par Jean-Pierre Besse, Henri-Ferréol Billy

Né le 11 août 1925 à Amagne (Ardennes), mort des suites de blessures le 18 novembre 1943 à Vichy (Allier) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Jean Célestin Couraudon, employé des chemins de fer, et de Georgette Dessailly, sans profession, André Couraudon, domicilié à Amagne (Ardennes), fut membre du maquis de Lavoine (Allier) dans la montagne bourbonnaise.

Le 15 novembre, les GMR lancent une opération de ratissage contre les maquis se trouvant en montagne bourbonnaise dans un périmètre compris entre Ferrières-sur-Sichon, Lavoine et La Guillermie. Six maquisards sont capturés tandis que le reste des effectifs décroche. André Couraudon est mortellement blessé, peut-être par une balle perdue, mais d’autres versions indiquent que la blessure serait d’ordre accidentel : soit en nettoyant son fusil, soit en le faisant tomber (selon le témoignage de Lucien Frobert, autre membre du maquis). Lucien Frobert se souvenait des cris de douleur poussés par "Cacolet" blessé évacué vers Vichy sur les chemins cahoteux de la Montagne Bourbonnaise. Il a décrit précisément la blessure fatale, la balle ayant pénétré par la cuisse et ayant atteint le ventre.
Georges Weiss indique être resté à ses côtés jusqu’à ce qu’un médecin de Mayet-de-Montagne (Allier) vienne le chercher et le transporte à l’hôpital à Vichy (Allier) où il décèdera le 18 novembre. Sa mort fit l’objet d’une enquête du SRPJ du Puy-de-Dôme.

Le décès est intervenu à Vichy le 18 novembre 1943. Le corps fut dans un premier temps non identifié. L’acte de décès d’un inconnu indique que l’individu s’était déclaré originaire des Ardennes. L’acte a été modifié par un jugement du tribunal civil de Cusset rendu le 8 septembre 1945, identifiant l’inconnu comme André Courandon.

Il a obtenu la mention « mort pour la France » mais n’a pas de dossier FFI.

Son nom figure sur le monument aux morts d’Amagne (Ardennes), le mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes) et un monument à Cacot, sur la commune de Lavoine (Allier).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article173901, notice COURAUDON André, Marc [pseudonyme dans la résistance : Cacolet] par Jean-Pierre Besse, Henri-Ferréol Billy, version mise en ligne le 28 juillet 2015, dernière modification le 15 février 2022.

Par Jean-Pierre Besse, Henri-Ferréol Billy

SOURCES : DAVCC Caen, AC 21 P 109396. Dossier André Couraudon (nc). — SHD Vincennes, 19P3-4 maquis de Châtel-Montagne, témoignage de Georges Weiss. — Arch. Dép. Puy-de-Dôme, 1296 W 605 mort suspecte de Couraudon (nc). — Philippe Lecler, Le temps des partisans, Éditions D. Guéniot, Langres, 2009. — Archives familiales C. Couraudon. — Mémoire des Hommes. — Notes de Paul Boulland. — mail d’Henri Diot du 15 avril 2021. — témoignage de Lucien Frobert . — Memorial GenWeb. — État civil Vichy.

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