Par Jacques Girault
Né le 31 juillet 1905 à Monségur (Pyrénées-Atlantiques), mort le 4 mai 1977 à Morlaas (Pyrénées-Atlantiques) ; inspecteur de la Jeunesse et des Sports ; résistant, déporté ; militant syndicaliste.
André Sourdaa entra à l’École normale d’instituteurs de Lescar (Basses-Pyrénées/Atlantiques) en 1921 où il suivit la préparation militaire supérieure. Titulaire du brevet supérieur et d’un certificat d’aptitude à l’enseignement de la gymnastique, il fut instituteur à Monségur puis après son service militaire (octobre 1924-septembre 1925), obtint un poste d’instituteur à Saint-Pée-sur-Nivelle avant d’être détaché, peu de temps après à Hendaye où il enseigna jusqu’en 1931. Il fut alors nommé au cours complémentaire.
Sourdaa se maria en octobre 1931 à Paris (XVème arr.) avec une employée de commerce, née dans les Basses-Pyrénées . Le couple eut deux enfants.
Mobilisé au début de la guerre comme lieutenant d’infanterie, André Sourdaa, fait prisonnier à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher) le 19 juin 1940, s’évada du camp d’Orléans. Il entra dans la Résistance et, arrêté, fut déporté en Allemagne.
André Sourdaa, libéré, devint inspecteur de la Jeunesse et des Sports en septembre 1945. En poste au siège de l’administration centrale du Ministère de l’Éducation nationale, membre du Syndicat des inspecteurs départementaux, affilié à la Fédération de l’Éducation nationale,il en devint le secrétaire général au début des années 1950.
Après un long congé, André Sourdaa fut admis à la retraite pour invalidité en 1961.
André Sourdaa se retira à Morlaas (Pyrénées-Atlantiques). Son nom fut donné à une école primaire qui comprenait une classe de formation d’éducateurs spécialisés dans les techniques de l‘école Montessori.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat., F17 27629.