ROLLIN Jean-Baptiste

Jean-Baptiste Rollin était fils de Jean Rollin et d’Anne Brun, cultivateurs au lieu-dit Arfeuille, commune de Felletin. Il se maria à Murols (Aveyron) 15 octobre 1921 avec Marie Baudonnat, il était alors mécanicien et domicilié à Moutier-Rozeille (Creuse), son épouse, originaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) était domiciliée à Murols. Le couple eut deux enfants.

Jean-Baptiste Rollin travailla en qualité de chauffeur affecté spécial aux ateliers de fabrication de billets de la banque de France à Chamalières, où il était domicilié, il entra au MUR en octobre 1942. Il était chef de dizaine de garage. Sous lieutenant FFI d’Auvergne MUR secteur de Clermont.

Les circonstances du décès de Jean-Baptiste Rollin posent problème. Selon certaines sources, il était en service commandé mais était-ce pour son entreprise ou pour la Résistance ? Il a été trouvé mort dans la cabine du fourgon qu’il conduisait, les deux personnes qui l’accompagnaient ont été trouvées enfermées à clés dans le fourgon qui aurait transporté 366 millions de francs. Le groupe a été assailli par cinq hommes restés inconnus, armés de mitraillettes qui l’attendaient sur la route à proximité de deux voitures automobiles.
 
Malgré toutes les investigations on ne peut établir si l’attaque qui coûta la vie à Jean-Baptiste Rollin a été effectuée soit par les troupes d’Occupation soit par les miliciens ou les FFI, écrit le maire de Grenade en février 1945.

Il fut néanmoins reconnu « Mort pour la France » en novembre 1946. Son nom figure sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret (Creuse).