SUSPERREGUY Hélène

Fille de cheminots qui habitaient Lescar, élève de l’école primaire supérieure de Nay (Basses Pyrénées), elle entra à l’École normale d’institutrices du département en 1910. Après avoir enseigné dans diverses communes du département, elle fut nommée à Bayonne et dirigea l’école de filles.

Elle épousa un électricien dans la compagnie de chemins de fer. Ils eurent un enfant.

Adhérente au syndicat des instituteurs en 1920, elle fit partie du conseil syndical, comme archiviste, de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, et fut trésorière de la caisse de solidarité. Proche des « Amis de L’École émancipée », elle fut auditrice dans deux congrès nationaux. Gréviste le 12 février 1934, elle participa fortement aux actions d’aide aux républicains espagnols et eut des ennuis avec la police française. Elle fut élue au Conseil départemental de l’enseignement primaire en 1938 et participa au comité consultatif. En 1938, elle participa à la campagne contre la menace de guerre et approuva les accords de Munich. Sympathisante du Parti socialiste SFIO, elle militait, comme membre de la Ligue des droits de l’Homme, pour le soutien à l’école laïque.

Pendant la guerre, elle participa avec son mari à la Résistance et fut surveillée de près à plusieurs reprises. Après la guerre, elle continua à militer