TAILLANDIER Jacques, Louis

Par Jacques Girault

Né le 2 novembre 1928 à Saint-André-de-Chalençon (Haute-Loire), mort le 8 septembre 2003 à Sens (Yonne) ; professeur ; militant du SNET puis du SNES dans l’Yonne ; militant communiste, conseiller municipal de Sens.

Fils d’instituteurs de gauche, Jacques Taillandier, frère aîné de Georges Taillandier, effectua ses études secondaires à Auxerre (Yonne) puis au lycée Chaptal à Paris en classe préparatoire scientifique. Il entra à l’École normale supérieure de l’enseignement technique en 1949 (section A2, sciences physiques). Titulaire du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique, il fut nommé au collège technique de garçons de Rennes (Ille-et-Vilaine) puis effectua son service militaire en 1952-1953 à Dinan (Ille-et-Vilaine). Il fut nommé professeur au lycée technique de Sens (Yonne) en 1953 où il effectua toute sa carrière jusqu’à sa retraite en 1988.

Jacques Taillandier se maria uniquement civilement en août 1951 à Saint-Florentin (Yonne) avec Madeleine, Alice, Louise, Céline Piart, née le 28 janvier 1930 à Cabourg (Calvados), sœur aînée de l’épouse de son frère Georges, fille d’un chauffeur et d’une institutrice, qui était élève-professeur dans la même promotion et la même section de l’ENSET. Membre du Parti communiste français depuis 1961 en réaction au putsch d’Alger, elle était trésorière de la section syndicale du SNET puis du Syndicat national des enseignements de second degré du lycée de Sens dans les années 1960. Dans les années 1970, elle fut la trésorière de la section communiste de Sens. Ils eurent deux enfants et divorcèrent en 1999.

Jacques Taillandier adhéra au Syndicat national de l’enseignement technique en 1951 et milita à la FEN-CGT. Secrétaire de la section départementale (S2) du SNET de 1955 à 1959, il s’activa pour favoriser la fusion avec le SNES et devint le secrétaire adjoint du S2 du SNES en 1968. A la même période, il était membre du bureau de la section du SNES (S3) de l’académie de Dijon.

Il adhéra au Parti communiste français en 1964 à Sens. Secrétaire de sa cellule et trésorier de la section de Sens, puis du bureau de la section communiste de Sens-Sud, il devint membre à partie de 1966 de la commission de contrôle financier de la fédération communiste. Il passa au comité fédéral en 1969 et la quitta en 1974 pour raisons de santé.

Taillandier, candidat aux élections municipales de Sens, le 14 mars 1971, sur la « Liste d’union pour une gestion moderne, sociale et démocratique » présentée par le PCF, fut élu conseiller municipal en 1983 sur la liste « d’union de la Gauche et des Démocrates » conduite par le communiste Jean Cordillot et réélu en 1989 sur la liste « Pour Sens, pour les Sénonais » conduite par Cordillot et en 1995, sur une liste « Pour Sens, avec les Sénonais ». Dans ce mandat, premier adjoint, il était délégué aux travaux et à la valorisation du patrimoine.

Candidat au Conseil général dans le canton de Saint-Florentin en 1967, il arriva en 1973 en troisième position avec 385 voix. De même candidat dans le canton de Sens-Ouest, il arriva en quatrième position avec 751 voix (14,29 %) en 1988, et en 1994 à la même place avec 977 voix (14,51 %).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article174235, notice TAILLANDIER Jacques, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 juin 2015, dernière modification le 7 août 2015.

Par Jacques Girault

SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Renseignements fournis par Madeleine Taillandier. — Notes de Jean Cordillot.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable