KRAMKIMEL Jacob, Szyja (Jacques)

Jacques Kramkimel naquit à Varsovie dans une famille juive. Il était le fils de Szyia et de Rivka née Rubinlicht, Il émigra en France où il entreprit des études. Lorsque la guerre éclata, il résidait à Paris et il était célibataire.
En juin 1943, à Toulouse, il rejoignit les FTP-MOI (35e Brigade). Sergent puis sous-lieutenant, il fut nommé capitaine en janvier 1944, et responsable technique de la région toulousaine. Il participa à de nombreuses actions, notamment en novembre 1943, au sabotage de lignes à haute tension ; les 18 novembre et 5 décembre à celui de locomotives en gare de Toulouse-Matabiau et en janvier 1944 à l’attaque à la grenade d’un tramway transportant des militaires allemands.
En juin 1944, il fut envoyé à Lyon comme responsable régional aux effectifs et il dirigea plusieurs attaques contre les Allemands (le 27 juin, destruction de 37 véhicules ; le 1er juillet, attaque d’une patrouille...).
Il fut arrêté en juillet, torturé, puis transféré à Drancy. Selon la base de données du Mémorial de la Shoah, il mourut le 17 juillet 1944 ; selon David Diamant, ce fut en août. A-t-il été exécuté sommairement (Mémorial de Serge Klarsfeld) ou est-il mort en déportation (mais il n’apparaît sur aucune liste) ?
Il fut homologué DIR-FFI. Son nom est inscrit sur une plaque apposée 7 place Gambetta dans le 20e arrondissement de Paris avec une autre dédiée à la mémoire du commandant FTPF Léon Josselevitz.