ROSE Joseph, Omer, Léon

Par Jean Limonet

Né le 14 mai 1933 à Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais), mort le 24 Septembre 2021 à Longjumeau (Essonne) ; soudeur puis responsable dans une agence de l’ASSEDIC ; permanent de la JOC (1957-1960) ; syndicaliste CFTC puis CFDT, membre du bureau fédéral (1964-1973) et secrétaire national (1965-1973) de la FGM-CFDT.

Fils de Pierre Rose, contremaître, et de Zélie née Boulnois, ménagère, tous deux originaires d’Isbergues (Pas-ce-Calais) et domiciliés à Courcelles-lès-Lens, Jacques Rose obtint le certificat d’études primaires puis le CAP de soudeur chaudronnier. Il fut embauché aux usines d’Isbergues comme soudeur à l’arc. Rapidement, il adhéra à la JOC et prit de nombreuses responsabilités qui l’appelèrent à accepter celle de secrétaire permanent national en mars 1957. Il travailla alors avec Claude Duquesnois*, Marc Fléchet, François Quieffin, Louis Rizzo*, Joseph Weber*. Joseph Rose suivait plusieurs fédérations et était rattaché à la branche nationale des apprentis. Il termina son mandat le 15 juillet 1960 et se maria à Chocques (Pas-de-Calais) le 5 août de la même année avec Évelyne Delerue.

À la fin de son engagement jociste, Joseph Rose reprit un emploi de soudeur tuyauteur chaudronnier P2, chez Benoto à Béthune (Pas-de-Calais). Il adhéra à la section ouvrière de l’important syndicat CFTC des métaux d’Isbergues, où il milita avec Georges Lair, secrétaire du syndicat, Marcel Loton*, agent de maîtrise, Roger Cornard et de nombreux autres élus dans le collège ouvriers comme dans le collège mensuels. Il participa à la réunion du conseil syndical élargi du 15 novembre 1956, dont l’ordre du jour, présenté par Roger Cornard, à cette époque membre du bureau fédéral, portait sur les discussions qui avaient eu lieu à la réunion du bureau fédéral des 3 et 4 novembre. Il s’agissait de confirmer le responsable de la sidérurgie et de désigner des représentants de la Fédération générale de la métallurgie (FGM-CFTC) à la Communauté européenne charbon acier (CECA) et au Conseil économique. Le bureau fédéral désigna Eugène Descamps à la sidérurgie et à la CECA, et présenta Alfred Willame*, ancien du syndicat, comme candidat au Conseil économique. Après débat, le conseil syndical rejeta la décision du bureau fédéral considéré comme nullement qualifié pour prendre une telle décision et mandata comme dans le passé Alfred Willame responsable de ces deux postes. Après de nouveaux échanges, la décision du bureau fédéral fut maintenue.

Joseph Rose et Georges Lair participèrent, au nom du Pas-de-Calais, à la réunion extraordinaire du conseil national de la FGM du 23 octobre 1964, dont l’un des points à l’ordre du jour portait sur la place de la métallurgie et ses positions sur les orientations qui allaient être décidées au congrès extraordinaire des 6 et 7 novembre 1964. Joseph Rose fut élu membre du conseil fédéral au nom de la branche mécanique générale et présenté par les syndicats de Béthune et de Lens au congrès de la FGM d’avril 1965. À ce même congrès, face au développement du nombre des adhérents et à la suite de la décision du conseil fédéral de renforcer l’équipe nationale dans les meilleurs délais, il fut élu secrétaire national de la FGM. Il prit ses fonctions en juillet 1965, sous la responsabilité de Jean Maire secrétaire général, rejoignant ainsi, René Carème, Pierre Jeanne*, Jean Paul Murcier, André Soulat*, Louis Zilliox*.

Joseph Rose chercha alors à augmenter le nombre d’adhérents et à les structurer. Il fut responsable de La Voix des métaux, journal des adhérents, et améliora le secteur information de la fédération. Il suivit les branches industrielles de la navale et la mécanique générale. Il quitta sa responsabilité en juin 1973 et prit un emploi aux Assedic de la région parisienne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article174405, notice ROSE Joseph, Omer, Léon par Jean Limonet, version mise en ligne le 6 juillet 2015, dernière modification le 21 octobre 2021.

Par Jean Limonet

SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — Arch. interfédérales CFDT. — La Voix des métaux, octobre 1973.— Notes d’Éric Belouet. — État civil de Courcelles-lès-Lens.

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