SAKIROFF Marcel

Né le 11 juin 1929 à Cransac (Aveyron), mort le 22 juillet 2002 à Toulouse (Haute-Garonne) ; militant jociste de l’Aveyron, permanent de la JOC (1951-1953) ; syndicaliste CFTC puis CFDT, membre du bureau de la branche aéronautique et membre du conseil fédéral (1964-1966) de la Fédération générale de la métallurgie CFDT.

Fils de Gavai Sakiroff, mineur, né en Russie en 1901, et de Maria née Kalasa, sans profession, née en Pologne en 1907, Marcel Sakiroff fut légitimé par le mariage de ses parents à Cransac le 22 décembre 1933. Ses parents furent naturalisés en 1947, et, encore mineur, il obtint la nationalité française par effet collectif. Il avait trois frères et deux sœurs.

Titulaire du brevet industriel et d’un CAP d’ajusteur, militant jociste, il était domicilié à Cransac et travaillait aux Usines chimiques et métallurgiques de Decazeville (UCMD) lorsque la JOC le sollicita pour devenir permanent. Il assuma cette responsabilité de janvier 1951 à mai 1953 au sein de la province jociste de Toulouse. Son mandat achevé, il se maria à Toulouse le 11 juillet 1953 avec Jacqueline Dedieu. Le couple s’installa à Toulouse.

Marcel Sakiroff était adhérent au syndicat de la métallurgie CFTC puis CFDT de Haute-Garonne en 1962. Deux ans plus tard, il fut désigné au conseil fédéral de la métallurgie entre deux congrès fédéraux en remplacement d’André Téqui* au nom de la branche aéronautique. Il fut réélu membre du conseil fédéral, présenté au nom de la branche aéronautique au congrès fédéral d’avril 1965. Il fut remplacé par Claude Coureau du même syndicat au conseil fédéral en 1966. Il était membre du bureau de la branche aérospatiale de la Fédération générale de la métallurgie (FGM-CFDT) lorsque, en septembre 1966, il fit partie, avec Jean Caliot, Roger Dumas, Gilbert Laroussinie et Louis Zilliox*, de la délégation de la FGM-CFDT au séminaire syndical régional organisé par l’OCDE à Paris en septembre 1966 sur la mobilité géographique et professionnelle des travailleurs des industries de la construction aéronautique et de l’équipement électronique.

Le 21 septembre 2001, alors qu’il était domicilié rue Antoine-Ricord à Toulouse, sa maison fut partiellement détruite par l’explosion de l’usine AZF et lui-même fut propulsé dix mètres plus loin. Marcel Sakiroff mourut en juillet de l’année suivante.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article174414, notice SAKIROFF Marcel, version mise en ligne le 6 juillet 2015, dernière modification le 31 octobre 2017.

SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — Notes de Roger Desbertrand. — CFDT magazine, décembre 2001. — État civil de Cransac (2015).

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