BOUILLEZ Honorat

Fils d’Henri et de Florence Bernard, Honorat Bouillez était marié et avait deux enfants au moment de la Seconde Guerre mondiale ; la famille Bouillez habitait alors au 16 rue Florent Évrard à Bruay-en-Artois.
Militant communiste, il poursuivit son activité après la dissolution du Parti, ce qui lui valut d’être condamné à un mois de prison pour distribution de tracts en octobre 1939. Honorat Bouillez fut à nouveau arrêté en février 1941 et condamné à cinq mois de prison et cinq ans d’interdiction de séjour pour « propagande subversive communiste » par le tribunal correctionnel de Béthune.
En mai 1941, il participa à la grande grève patriotique des mineurs. Arrêté par la Feldgendarmerie de Béthune pour « distribution de tracts et faits de grève » Honorat Bouillez fut transféré à la prison de Béthune, puis à la caserne Vincent de Valenciennes, ensuite à la prison de Louvain et enfin à la prison de Loos. Il fut exécuté avec trente-cinq de ses camarades le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant. Son fils Christian, né à Bruay le 12 janvier 1904 mourut en déportation à Gross-Rosen le 3 mai 1942.
Homologué résistant.