SCHULTZE Marie Louise [épouse MARCHÈSE]

Fille de Nicolas, Ferdinand Schultze ouvrier au service entretien de l’usine sidérurgique de Rombas (Moselle), et d’Anne Beaugrand, sans profession, Marie Louise Schultze faisait partie d’une fratrie de six enfants. Elle fréquenta l’école primaire jusqu’en 1942 puis fut déportée en 1943 en Allemagne avec toute sa famille pour résistance à l’occupant. Elle travailla comme ouvrière agricole chez un jardinier. Elle rentra de déportation en 1945 et trouva un emploi similaire chez un jardinier d’Amnéville (Moselle).

En 1945, elle avait été contactée pour participer aux activités de la section JOCF de Rombas. Elle fut rapidement désignée comme responsable de la section avant d’être appelée à l’équipe fédérale de la vallée de l’Orne (Moselle). En 1949, elle quitta son emploi pour travailler comme femme de ménage à l’hôpital de Rombas pour être plus proche des jeunes travailleuses. Le 1er mars 1950, elle fut détachée comme permanente chargée de suivre les fédérations de la Moselle et des Vosges.

En 1950 elle fut déléguée au rassemblement du 25e anniversaire de la JOC à Bruxelles où elle fut interprète dans les rencontres des jocistes allemands et français. Elle anima les enquêtes-campagnes sur la santé, sur les employées de maison, sur les congés payés mais, ayant perdu sa mère, elle dut mettre fin à son mandat le 28 février 1953 pour s’occuper de ses frères et sœurs.

Le 24 décembre 1957, Marie-Louise Schultze se maria à Rombas avec Léonard-Armand Marchèse, né en Algérie, adhérent à la CFDT et militant au Parti socialiste. Ils n’eurent pas d’enfants.

Marie-Louise Schultze s’engagea dans l’Association populaire familiale de Rombas et au Mouvement populaire des familles (MPF) comme responsable locale puis de section. Elle adhéra au Parti socialiste en 1971 et milita dans la section locale.