Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 25 novembre 1887 à Charrette (aujourd’hui Charrette-Varennes (Saône-et-Loire), Maire de Tournus (Saône-et-Loire), arrêté le 22 août 1944 ; exécuté en représailles par les Allemands à Saint-Marcel-lès-Chalon (Saône-et-Loire).
Raymond Dorey était le fils d’Antoine Stanislas, instituteur adjoint et de Eugénie Fleuriot, sans profession. Il se maria le 26 septembre 1911 à Navilly avec Marthe Eugénie Gautheron.
Le 22 août 1944 à Tournus, suite à l’attaque d’un de leurs convois militaires par la résistance, les allemands prirent en otage les gendarmes Jean Courtois, Jules Dautrey et 10 autres personnes dont Messieurs Raymond Dorey, Roger Dumont, secrétaire général de mairie et André Hermann, agent SNCF et les conduisirent à Chalon-sur-Saône. Ils furent tous relâchés le même jour à l’exception de Messieurs Courtois, Dorey, Dumont et Hermann soupçonnés d’être en liaison avec les maquisards qui seront fusillés. Jules Dautrey décédera en déportation.
Maire de Tournus, Raymond Dorey fut arrêté comme otage le 22 août 1944 et fusillé par les Allemands à Saint-Marcel-lès-Chalon.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance, au col de Brancion, à Martailly-lès-Brancion, sur le monument commémoratif aux victimes civiles à Saint-Marcel, sur le monument et la plaque commémorative de la mairie, à Tournus (Saône-et-Loire). Une rue de Tournus porte également son nom.
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Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCE : Notes de Christian Henrisey.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).