BOULET Jean, Paul, Achille, Robert

Fils d’un employé de commerce et d’une ménagère, Jean Boulet commença à militer pendant l’hiver 1942-1943. Il fut membre des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), adhéra au Parti communiste en mars 1944 et rejoignit une unité FTPF au printemps 1944.

Démobilisé en mars 1946, il travailla au laboratoire de recherches chimiques de l’Office national industriel de l’azote (ONIA), entreprise qui employait alors 4 200 salariés. Dès l’année suivante, la CGT l’appela au secrétariat du syndicat, avec la charge de la section des jeunes syndiqués. Il milita à la commission de la jeunesse de l’UD-CGT avec le cheminot Georges Séguy*. Il suivit une école communiste centrale syndicale en 1949 et une école de quatre mois en 1957. La Fédération communiste lui avait confié la direction du comité de rédaction de l’hebdomadaire L’Écho de la Garonne. Premier secrétaire fédéral de mars 1950 à 1959 ; à cette date il laissa la fonction de premier secrétaire à Jean Llante, venu de l’Aude à Toulouse, qui était membre du comité central. Permanent depuis 1956, Boulet resta membre du secrétariat comme chargé de l’organisation jusqu’en décembre 1966. Le Parti communiste le présenta aux élections cantonales à Toulouse-Nord en 1958.

Conseiller municipal de Toulouse de 1954 à 1965, il fut candidat aux élections cantonales dans le canton de Toulouse-Nord en 1958, 1964 et 1970 et aux élections législatives en 1959 et 1965. En 1966, le poste de directeur administratif de l’hôpital Varsovie (Joseph-Ducuing) étant vacant, il accepta de quitter le secrétariat fédéral pour prendre cette fonction jusqu’en 1989. L’hôpital Varsovie avait été créé à la Libération par les guerilleros espagnols et il fut longtemps l’hôpital de l’immigration républicaine espagnole.

Il s’était marié le 23 septembre 1944 à Toulouse et Caroline Panigada, puis, divorcé, il se remaria le 17 mai 1984, toujours à Toulouse, avec Maryse Garcia.