Né le 5 juin 1910 à Bourges (Cher), mort le 4 janvier 1990 à Madrid (Espagne) ; avocat ; jeune socialiste puis néo-socialiste et collaborateur.
Fils d’Étienne Gaucher, négociant, et de Louise Catherine Cussac, sans profession, jeune avocat inscrit au barreau de Bourges, militant des Étudiants socialistes, François Gaucher avait intitulé sa thèse : Contribution à l’histoire du socialisme français (1905-1933) (Les Presse modernes, 1934).
Il quitta la SFIO pour les néo-socialistes avant de rejoindre le PPF de Doriot et d’être secrétaire fédéral du PPF dans le Cher.
A Vichy, il collabora avec Paul Marion au ministère de l’Information. En septembre 1942, il s’engagea dans la Légion tricolore et fut secrétaire au cabinet de Benoit-Méchin. Entré dans la LVF, il combattit en Biélorussie. Rappelé par Darnand, il fut délégué général de la Milice en zone nord.
Réfugié en Allemagne, il réussit à rejoindre l’Espagne où il resta jusqu’à sa mort. Il défendit un fascisme renouvelé dans son livre Le fascisme est-il actuel ? , (La librairie française, 1961)
SOURCE : Jean-Marc Berlière, François Le Goarant de Tromelin , Liaisons dangereuses. Miliciens, truands, résistant. Paris 1944, Perrin, 2013, p. 240-241. — État civil.