SCORDIA Marcel

Par Paul Boulland

Né le 22 novembre 1928 à Paris (VIe arr.), mort le 26 novembre 2009 à Bagneux (Hauts-de-Seine) ; métallurgiste ; syndicaliste CGT, secrétaire de l’USTM (1956-1960), membre du bureau de l’UD-CGT de la Seine (1960-1966), secrétaire de l’UD-CGT (1966-1970) puis de l’USTM (1970-1977) des Hauts-de-Seine ; militant communiste de Paris puis de Bagneux ; maire adjoint de Bagneux (1977-2001).

Ouvrier spécialisé à la Compagnie générale de constructions téléphoniques (CGCT) à Paris (XVe arr.) entre 1945 et 1956, Marcel Scordia y adhéra à la CGT en 1947 puis au Parti communiste, en 1948. Son frère aîné, Roger Scordia, ouvrier aux Compteurs de Montrouge, militait déjà au PCF avant la guerre et fut plus tard délégué CGT dans l’entreprise, aux côtés d’Henri Barreau. Marcel Scordia devint secrétaire de la section syndicale de la CGCT et du comité d’entreprise puis secrétaire du syndicat des Métaux du XVe arrondissement. À la fin de l’année 1956, il devint secrétaire permanent de l’Union des syndicats des travailleurs de la métallurgie (USTM) de la Seine, comme responsable de la branche électricité. Il conserva cette responsabilité jusqu’en 1960. En 1961, il fut élu au secrétariat de l’Union départementale CGT de la Seine. Parallèlement à ces responsabilités syndicales, il siégea au bureau de la fédération communiste de Paris, de 1956 à 1965, puis au comité fédéral jusqu’en 1966.

En 1965, Marcel Scordia vint s’établir à Bagneux. L’année suivante, lorsque le département de la Seine fut décentralisé, Marcel Scordia fut élu au secrétariat de l’UD-CGT des Hauts-de-Seine, aux côtés d’Armand Gorce et Edmond Amiable, lors du congrès constitutif du 5 novembre 1966. Devenu secrétaire de l’USTM des Hauts-de-Seine en 1970, il conserva cette responsabilité jusqu’en 1977. Parallèlement, à partir de 1970, il siégea au comité de la fédération communiste des Hauts-de-Seine.

En 1977, l’activité militante de Marcel Scordia se déplaça vers la vie locale, lorsqu’il fut élu conseiller municipal de Bagneux. Entre 1977 et 2001, dans la municipalité conduite par Henri Ravera puis Jeanine Jambu, il assuma diverses délégations d’adjoint (jeunesse, communication, Travaux, Personnel municipal, logement, Anciens Combattants, vie des quartiers). Durant de longues années, il fut également le rédacteur en chef de l’hebdomadaire communiste local L’Aube-Nouvelle.

Marcel Scordia fut très actif dans les associations pour la mémoire de la Résistance, notamment comme membre du bureau de l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé et président de son comité pour la ville de Bagneux. Son épouse, Annick Scordia, résistante, déportée, fut elle aussi militante communiste et permanente de la CGT, notamment au secteur études économiques, dans les années 1960-1970. Le couple eut deux enfants, Christelle et Alain.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article175126, notice SCORDIA Marcel par Paul Boulland, version mise en ligne le 25 août 2015, dernière modification le 12 avril 2017.

Par Paul Boulland

SOURCES : Arch. IHS-CGT. ─ Arch. comité national du PCF. ─ La Vie ouvrière. ─ Bagneux info, n°173, janvier 2010. ─ Bulletin de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, n°67 (décembre 2010). ─ XXXIXe congrès de la FTM-CGT, mai 2011.

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