Par Jacques Girault
Né le 3 mai 1933 à Lafat (Creuse), mort le 24 avril 1992 à Hyères (Var) ; instituteur dans la Nièvre ; militant du SNI ; militant pédagogique ; militant socialiste.
Fils d’un charpentier communiste, Raymond Massicot, dont la « mère entretenait l’exploitation familiale avec ses parents », poursuivit ses études secondaires au lycée de Guéret. Bachelier, il effectua des suppléances d’instituteur dans la Nièvre .
Il se maria en juillet 1960 avec Jacqueline Amelaine (voir Jacqueline Massicot). Ils exercèrent à Villapourçon le Puits jusqu’en 1963. Ils eurent une fille.
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Nommé avec son épouse à Magny-Cours en 1963, il eut à lutter pour défendre l’école laïque face à l’école confessionnelle du village. Il participa en 1967, à la création de l’Institut nivernais de l’École Moderne Célestin Freinet. Avec son épouse, il prit une part active à la construction du groupe scolaire Jean Bernigaud adapté à la pédagogie Freinet, inauguré en 1974 par François Mitterrand, son ami qui s’intéressait beaucoup à la pédagogie Freinet. Avec sa classe, il réalisa des Bibliothèques de travail, des dossiers sur l’art enfantin, le journal scolaire…). Il organisa un congrès national des Imprimeurs dans la Nièvre en 1974 et participa activement avec son épouse à toutes les manifestations départementales. En 1979, il créa, à Magny-Cours, avec ses collègues, la première Bibliothèque Centre de Documentation en enseignement primaire du département.
Membre du Syndicat national des instituteurs dès son entrée dans l’enseignement, il devint membre du conseil syndical de la section départementale du SNI et du conseil départemental de l’Association laïque des Parents d’élèves (Fédération Cornec).
Raymond Massicot adhéra au Parti socialiste.
Artiste militant, son tableau « Le christ révolté » fut refusé par le Groupe d’émulation artistique de la Nièvre auquel il adhérait. Il écrivit des nouvelles et il publia un recueil de poésies Pour te dire édité par la Coopérative de l’enseignement laïc à Cannes en 1977.
Raymond Massicot fut incinéré à Vidauban (Var) avec des obsèques civiles.
Par Jacques Girault
SOURCES : Renseignements fournis par l’épouse de l’intéressé. — Notes de Jean Battut.