RIZZO Auguste, Léon

Fils d’un cultivateur originaire de Saint-Tropez et d’une journalière, tous deux ouvriers bouchonniers, Auguste Rizzo reçut tous les sacrements catholiques. Titulaire du Certificat d’études primaires, il commença à préparer le concours de l’Ecole normale d’instituteurs avec son instituteur puis abandonna. Il entreprit un apprentissage de serrurier-ferronier à Roquebrune (Var). Après son service militaire dans l’artillerie à Nîmes (Gard), il entra à l’octroi de Toulon (Var) en 1911. Mobilisé au début de la Première Guerre mondiale, après avoir combattu à Verdun, malade, il fut renvoyé à l’arrière. Quand l’octroi disparut en 1928, il préféra recevoir une retraite anticipée et revint dans son village où il cultiva ses terres. Il s’était marié en avril 1913 à La Garde-Freinet. Le couple eut, une fille.

Membre du cercle des Travailleurs, sympathisant et électeur socialiste SFIO, coopérateur, président du syndicat agricole (jusqu’en 1950), Auguste Rizzo fut élu conseiller municipal en 1935 sur la liste "d’Union républicaine et d’intérêt local", avec 212 voix sur 317 inscrits (commissions de l’école, de l’assistance, de l’hygiène, de la voirie, des sports, des fêtes, du tourisme, des chemins et forêts, des eaux). Délégué sénatorial suppléant, membre de la Légion, il s’en retira peu après.

Membre de l’administration provisoire le 17 août 1944, Auguste Rizzo, socialiste SFIO, retrouva son siège après les élections municipales de 1947 et devint deuxième adjoint (commissions des finances, des travaux publics, de l’hygiène, de la voirie, des chemins, des forêts, du cimetière et des pompes funèbres). Il s’occupa du foyer rural, du sport, du comité des fêtes, de la mise en place du syndicat d’initiative. Il fut réélu en 1953 et conserva son poste d’adjoint.