Par Dominique Loiseau, Claude Pennetier
Résistante ; membre du bureau national de l’UFF.
Résistante dès août 1940 dans le cadre du Réseau du Musée de l’Homme, Élisabeth de la Bourdonnaye fut arrêtée trois fois, et resta cinq mois au secret à la prison du Cherche-Midi. Arrêtée pour avoir hébergé Léon-Maurice Nordmann*, Élisabeth De la Bourdonnaye fut accusée de complicité d’intelligence avec l’ennemi dans l’affaire du Musée de l’Homme. Le 17 février 1942, elle fut traduite dans le tribunal de la Kdt Gross Paris (siégeant à la prison de Fresnes) et condamnée à 6 mois de prison.
En octobre 1943, elle passa en clandestinité, en tant que secrétaire pour la Résistance médicale.
Elle adhéra à l’Union des femmes françaises au début de 1944, et s’y occupa surtout de l’approvisionnement médical des FTP, puis des FFI.
En 1945, membre du bureau national de l’UFF, elle participa à la délégation française se rendant à la première rencontre internationale de l’après-guerre, à l’occasion de la journée internationale des femmes.
Elle épousa ultérieurement le professeur Debré. Deux de ses six enfants avaient été tués durant la guerre, dont l’un en déportation.
Par Dominique Loiseau, Claude Pennetier
SOURCES : Archives nationales UFF. — Renée Rousseau, Les femmes rouges, Albin Michel, 1983. — Lorraine Colin, De châteaux en prison. la vie d’Elisabeth de la Panouse-Debré, L’Harmattan, 2021. — AVCC, notes de Thomas Pouty, 150/163/41. — Livre d’Hogenhuis.