Par Daniel Grason
Né le 16 mai 1886 à Tours (Indre-et-Loire), guillotiné le 20 août 1942 à Cologne (Allemagne) ; résistant.
Fils de Jules Meunier, facteur des postes, et de Marguerite Camin, sans profession, Honoré Meunier s’était marié le 14 août 1919 à Paris XIe arr.) avec Julienne Lodes, et vivait à Paris (VIIe arr.). Il fut blessé au combat lors de la guerre 1914-1918. Pendant la Seconde guerre mondiale, il entra dans la Résistance. Les Allemands l’arrêtèrent en 1942. Il comparut pour « espionnage » avec d’autres co-inculpés devant un tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Outre son activité de renseignements, il aida deux jeunes à franchir la ligne de démarcation.
Condamné à mort le 28 avril 1942, classé « Nuit et Brouillard » (condamné à disparaître), Honoré était dans un wagon aux fenêtres grillagées qui partit de la gare de l’Est le 18 mai 1942. Emprisonné à Karlsruhe, puis à Rheinbach au sud de Bonn, enfin à Cologne où siégeait le tribunal chargé des « NN » venant de France, Honoré Meunier fut guillotiné le 20 août 1942.
Mort pour la France. DIR. Son nom est inscrit sur le plaque commémorative de la mairie du VIIe arrondissement de Paris.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. 77W 342. – Service historique de la Défense, Caen, AVCC
AC 21 P 99884 (à consulter) ; B VIII 3-Liste S 1744 (notes de Thomas Pouty). — Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 414634 (à consulter). — Livre-Mémorial, FMD, Éd. Tirésias, 2004. — État civil en ligne cote 6NUM8/261/296, vue 133.