PÉAN Henri

Henri Péan fut ordonné prêtre après des études théologiques à l’Université de Louvain. Dans les années trente, il desservait les paroisses de Draché, Maillé et de la Celle Saint-Avant.
Mobilisé, fait prisonnier en 1940, il fut libéré immédiatement après l’armistice pour raison de santé et revint à Draché.
L’abbé Henri Péan fut un résistant actif. Robert Vivier, préfet de la Libération, écrit : "L’abbé Péan qui dit la messe en gardant ses bottes, a fait passer en zone non-occupée des centaines de personnes, dont des prisonniers évadés..." En liaison avec les réseaux Marie-Claire, Turma Vengeance, Libération-Nord, S.O.E. Jade-Amicol (état-major interallié), il organisa le franchissement de la ligne de démarcation pour des clandestins, des juifs, des aviateurs alliés. Il forma un réseau de renseignement et d’action qui organisa des parachutages sur le plateau de Sepmes, où le terrain "Menthe" sera homologué et fabriqua des faux papiers.
Arrêté par la police allemande le 13 février 1944 à la Celle-Saint-Avant, il mourut sous la torture.
Il est inhumé dans le cimetière de Draché. Il obtint la mention Mort pour la France, et son nom est inscrit sur plusieurs plaques et monuments : à Draché, La Celle-Saint-Avant et à Tours.