CENCIAI Adam, Damy

Ouvrier, né à Nice, mais résidant à Entrevaux (Alpes-de-haute-¨Provence/Basses-Alpes), Adam Cenciai était issu d’une famille d’origine italienne. Son père, Ernest Cenciai, journalier, était né à Cortona (province d’Arezzo) et sa mère Marie Dominique Alunni, ménagère, à Niccone (province de Pérouse). Militant communiste avant guerre, il voulut partir combattre dans les Brigades Internationales, mais il en a été empêché parce que sa femme, Marie Nerici, avec laquelle il s’était marié le 30 avril 1934, est tombée gravement malade. Continuant à militer dans le parti clandestin, établi alors dans les Basses-Alpes puisqu’il se remaria avec Augusta Guérin à Entrevaux, le 26 avril 1941, il fut versé aux FTP (matricule 62 229 ou 62 305 d’après Jean Garcin) et rejoignit le maquis en 1943. Il accéda à des responsabilités puisqu’il devint recruteur régional et, de ce fait, membre de l’état-major départemental FTP. C’est dans ce cadre qu’il jeta les bases de la 11e compagnie FTP « légale » dans le secteur d’Entrevaux. Il fut intercepté par les Allemands avec Jean Pérez au cours d’une mission, le 14 juin 1944, et exécuté avec lui le même jour près de la gare de Moriez. Une stèle a été érigée à leur mémoire après la Libération. Son nom figure sur le monument aux morts d’Entrevaux et il a été donné à une placette de la commune.

L’épouse d’Adam Cenciai mourut peu après sa disparition. Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume le 17 décembre 1968.