Par Benjamin Laillier
Né le 17 mars 1879 à Nevers (Nièvre), mort le 17 septembre 1958 à Choisy-au-Bac (Oise) ; historien ; archiviste ; socialiste et coopérateur.
Georges Bourgin naquit dans une famille de la petite bourgeoisie provinciale et républicaine. Son père, Guillaume Bourgin, descendait d’une famille de paysans établis à Saint-Bonnot (Nièvre). Quant à sa mère, Jeanne Bourgin, née Gertner, elle était la descendante d’une famille de petits artisans (cordonniers) du côté de son père et de commerçants du côté de sa mère. Après avoir été commis des contributions directes puis employé de perception, Guillaume Bourgin s’associa à son beau-père après la guerre de 1870-1871 pour ouvrir un commerce d’épicerie et de droguerie en gros. Ruiné lors de la crise économique des années 1880, il quitta Nevers pour s’installer à Paris où il devint courtier. Selon les registres d’état-civil, Jeanne Bourgin était « sans profession ». Le couple eut deux fils, Hubert (1874-1955) et Georges.
Après avoir commencé ses études secondaires au lycée de Nevers, Georges Bourgin suivit ses parents à Paris et finit sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly. Il y fut bachelier et lauréat du Concours général en 1897. Son frère, alors élève à l’École normale supérieure, lui conseilla de préparer le concours mais il suivit finalement son ami Gabriel Esquer (archiviste-paléographe et historien, futur administrateur de la Bibliothèque nationale d’Alger) et prépara le concours de l’École des Chartes. En 1900, il réussit le concours et y entra en 2e position, derrière Georges Périnelle (prêtre dominicain qui devint son ami et le parrain de son premier fils, André). Il y rencontra Auguste Molinier, son professeur d’histoire des sources, qui joua un rôle central dans sa formation scientifique et l’orienta vers une thèse sur La commune de Soissons et le groupe communal soissonnais qui prenait en compte les données économiques et sociologiques. De plus, il découvrit, en parallèle de ses travaux, les archives d’histoire moderne et administrative conservées aux Archives nationales. Il sortit 1er de sa promotion en 1903 et passa un an en tant que membre de l’École française de Rome. En plus d’être archiviste-paléographe, il fut licencié en Lettres et en Droit et obtint un diplôme de l’École pratique des Hautes-Études (EPHE). Ces années furent importantes pour sa formation scientifique mais aussi d’un point de vue politique, intellectuel et personnel. En effet, étudiant à l’École des Chartes, il s’engagea aux côtés du mouvement dreyfusard – il avait déjà signé « le manifeste des intellectuels » en soutien à Émile Zola en janvier 1898 – puis socialiste. Cet engagement se fit par la fréquentation de « l’Union Mouffetard », l’université populaire sise au 76 de la rue Mouffetard, créée en 1900, et du « Groupe des Étudiants Collectivistes de Paris » fondé en 1893 par Alexandre Zévaés. Il rencontra aussi Lucien Herr qui l’introduisit auprès des milieux intellectuels socialistes, puis Charles Gide avec qui il découvrit la coopération. Enfin, avant de partir pour Rome, il se maria le 10 mars 1903 avec Marie-Thérèse Tricheux (1881-1983) à la mairie du Ve arrondissement. Ils eurent quatre enfants : André (1904-1968, spéléologue et ingénieur), Marie (1906-1955, agrégée de mathématiques), Annette (1909- ?) et François (1916-1981, préfet). Dans un texte autobiographique rédigé en 1957, il disait de ces années : « Dès lors s’établit dans ma vie un parallélisme qui sera un des aspects de son comportement : vie scientifique, vie politique et sociale ».
À son retour de Rome, en novembre 1904, il fut nommé archiviste aux Archives nationales, institution au sein de laquelle il passa toute sa carrière et gravit les différents échelons : archiviste (1904-1929), conservateur-adjoint (1929-1937, secrétaire-adjoint de la Commission supérieure des archives en 1929) puis conservateur (1937-1944, chef de la section Ancienne à partir de 1938). En janvier 1914, le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts le chargea d’une mission en Italie pour étudier « l’histoire italienne » entre 1792 et 1815. Mobilisé le 3 août 1914, il ne passa que quelques semaines dans une unité combattante avant de servir dans les services de l’arrière. À partir de 1917, il fut affecté dans la future Section historique de la Marine, service qu’il ne quitta qu’en avril 1919, trois mois après sa démobilisation, pour retourner aux Archives nationales. En tant qu’archiviste, il publia une trentaine d’instruments de recherche sur différents sujets (fonds de l’agriculture, fonds de la Marine moderne, fonds des Cultes…).
Adhérent à la SFIO dès 1905, Georges Bourgin était inscrit, au lendemain de la Première Guerre mondiale, à la 5e section de la Fédération de la Seine (Quartier Latin) où il rencontra nombre d’intellectuels : Jean Zyromski, Georges Lefranc, Marcel Mauss… À partir de 1927, il intervint dans la nouvelle école socialiste mise en place par Alexandre Bracke. Il écrivit aussi dans Le Populaire, notamment au sein d’une rubrique intitulée « À travers l’histoire », La Revue socialiste, ainsi que dans La France de Bordeaux et du Sud-Ouest (journal radical-socialiste) et Gavroche. En 1927, il adhéra au Syndicat des journalistes socialistes. En 1934, il signa le « Manifeste du Comité d’Action Antifasciste et de vigilance ». Après la Libération, en 1947, il devint le directeur de l’école socialiste créée par Pierre Rimbert, mais celle-ci interrompit ses activités dès l’année suivante. S’il ne fut jamais un militant « sur le tas » et ne brigua jamais un mandat électoral, il resta, sa vie durant, et contrairement à son frère aîné qui se tourna vers l’extrême-droite, fidèle au socialisme réformiste. De plus, il accordait une grande importance à l’action coopérative. Il fut un des premiers adhérents de la société d’éditions « Les Presses Universitaires de France » (PUF) et il collabora à plusieurs revues coopératives : La Revue des Études coopératives, L’Action coopérative, Le Coopérateur de France. En 1923, avec Marcel Mauss, membre comme lui de l’Office technique de la FNCC, il présenta un rapport sur le développement et le fonctionnement des Boulangeries coopératives. Au sein de ce mouvement, il organisa notamment une bibliothèque fixe et circulante pour les militants de la région parisienne. En 1945, il adhéra au Manifeste coopératif de Bernard Lavergne, Georges Fauquet, Georges Boully et Gaston Prache ainsi qu’aux « Amis de la Coopération ».
En lien avec ses fonctions aux Archives nationales et son engagement socialiste et coopératif, il mena en parallèle une importante vie intellectuelle et scientifique. Il fréquenta les salons intellectuels de Mesdames Lockroy, Ménard-Dorian et de Lacretelle, donna des cours particuliers aux fils de Lacretelle ainsi qu’à Charles Daudet et se lia avec Léon Blum, Mario Roques et François Simiand. Durant l’année 1901-1902, grâce à sa thèse de l’École des Chartes, il devint l’assistant de Jules Roy (1844-1914) et de Ferdinand Lot à l’École Pratique des Hautes Études. Son voyage en Italie lui permit d’élargir ses champs de recherche et il s’intéressa à partir de ce moment à la formation de l’unité italienne, à Cavour et plus tard, à l’état corporatif italien. De plus, il traduisit Benedetto Croce, Corrado Barbagallo, Giuseppe Prezzollini, et plusieurs autres auteurs italiens, contribuant ainsi à leur réception en France. En 1907, alors qu’il publia les mémoires de Guibert de Nogent (Guibert de Nogent. Histoire de sa vie (1053-1124)), pour laquelle il reçut le « Prix La Fons-Mélicocq » (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), il rédigea aussi une Histoire de la Commune, première étude « scientifique » de cet évènement qui fit de lui un de ses grands spécialistes. En 1924, il mit à profit ses compétences d’archivistes-paléographes pour publier avec Gabriel Henriot, le premier tome des Procès-verbaux de la Commune de 1871 (le deuxième tome ne parut qu’en 1945). Recruté dès 1905 par François Simiand, il entra au sein de l’équipe de L’Année sociologique où il retrouva son frère. Ils formèrent ainsi le groupe qui, avec François Simiand et Maurice Halbwachs, dirigea la « cinquième section » de la revue, consacrée à la « sociologie économique ». Cette proximité avec la sociologie française alors en formation contribua à son intérêt pour l’histoire économique et sociale. En 1924, il revint à l’EPHE en devenant l’assistant d’Adolphe Landry, député radical-socialiste de la Corse et titulaire de la chaire d’histoire des faits et des doctrines économiques. Il occupa alors ce poste jusqu’en 1942. Son intérêt pour l’histoire économique et sociale se traduisit par la publication de nombreuses sources sur : l’industrie sidérurgique à la fin du XVIIIe siècle (avec son frère), le socialisme en France de 1789 à 1848 (avec son frère), l’organisation du travail sous la Restauration, la correspondance entre A. de Gircourt et Lamartine en 1848, le partage des biens communaux durant la Révolution française… De plus, il porta de plus en plus son intérêt sur l’histoire et les archives du mouvement ouvrier. En 1926-1927, il devint, avec Amédée Dunois, le correspondant français de David Riazanov pour l’Institut Marx-Engels, après l’exclusion de Boris Souvarine. Mais cette collaboration ne dura qu’un an. À partir des années 1930, il contribua à mettre sur pied deux institutions internationales importantes pour la création d’une histoire « scientifique » des ouvriers et du mouvement ouvrier : la Commission internationale d’Histoire des mouvements sociaux créée en 1932 au sein du Comité international des sciences historique et pour laquelle il occupa dès 1933 le poste de vice-président ; et la filiale française de l’Institut international d’histoire sociale en 1935-1936 où il occupa là aussi la vice-présidence. Enfin, sur le plan national, il essaya en 1937, avec Édouard Dolléans et Julien Cain de créer un service d’archives au sein de la CGT (projet mis en échec par le second conflit mondial) et créa avec Édouard Dolléans, en 1938, une collection d’histoire sociale chez Domat-Montchrestien, au sein de laquelle furent publiés onze livres de 1941 à 1947.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Georges Bourgin continua ses différentes activités. Aux Archives nationales, il dût faire face à la récupération et aux pillages d’archives par les allemands. Il cacha alors, avec l’aide du gardien Chardon, certains fonds ou dossiers, malgré la surveillance de la Gestapo. Le 2 avril 1942, il subit une perquisition à son domicile, fut arrêté par des SS, en compagnie de son plus jeune fils, François, et transféré à la prison de Fresnes en même temps que Clovis Brunel (directeur de l’École des Chartes), Marcel Bouteron, Ferdinand Lot et Charles Petit-Dutaillis, tous membres de l’Institut. Ils furent tous libérés rapidement. À partir de novembre 1942, Georges Bourgin occupa le poste de délégué pour les archives militaires. En plus de son enseignement à l’EPHE, Pierre Renouvin l’appela dès les débuts de l’Occupation pour participer à l’enseignement des sources de l’histoire de France à la Sorbonne. Il devait prendre sa retraite le 1er août 1944 (décret du 6 juin 1944) et être nommé « conservateur honoraire » par la même occasion. Cependant, les choses ne se passèrent pas comme prévues. Sur proposition du Conseil national de la Résistance (arrêté du 20 août 1944) et grâce à « une sorte de petit complot dont l’archiviste Édith Thomas était l’instigatrice » (G. Bourgin, « Une vie d’historien et de sociologue (1879-19..) », arch. G. Bourgin), il fut nommé directeur des Archives nationales. Sa première mesure fut de hisser au fronton de la rue des Franc-Bourgeois « les pavillons des pays alliés, y compris, celui qu’[il fit] établir pour l’URSS » (ibid.). Cependant, il ne resta que 55 jours à la direction des Archives nationales, Charles Samaran ayant été réintégré. Il fut alors nommé le 14 octobre 1944 par René Capitant, « Directeur honoraire des Archives de France » et parti à la retraite.
Après la guerre et son départ à la retraite, Georges Bourgin continua d’être très actif. Il fut nommé à la commission d’histoire du CNRS, présida la section d’histoire moderne du Comité des travaux historiques et scientifiques et garda un rôle actif dans différentes sociétés d’histoire au sein desquelles il était engagé : Société d’histoire de la révolution de 1848 et Société d’histoire de la Troisième République. Il donna, en outre, une chronique régulière à la Revue historique. En 1948, il fonda avec Édouard Dolléans et Jean Maitron, l’Institut français d’histoire sociale (IFHS) et en devint le président. Enfin, à partir de 1953, il participa à la direction de la Revue d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Sur le plan international, il remit sur pied la Commission internationale d’histoire des mouvements sociaux et en devint le président en 1950. En 1955, il fut invité par l’Académie des sciences de Moscou pour prononcer une série de conférences sur la Commune et le mouvement ouvrier français. De plus, il fut un des premiers historiens étrangers à renouer avec les historiens italiens après la guerre, continuant ainsi les nombreuses collaborations internationales établies avant celle-ci. Enfin, il participa à la reconstruction de la sociologie française en succédant, en 1945, à Marcel Mauss à la tête de l’Institut français de sociologie et en siégeant aux comités de direction du Centre d’études sociologiques et de L’Année Sociologique. Malgré sa position centrale dans un certain nombre d’institutions, il échoua en 1954 à se faire élire à l’Académie des sciences morales et politiques, devancé par Émile Girardeau (il n’obtint que 6 voix sur 38).
Les dernières années de sa vie furent plus difficiles. Il perdit une de ses petites-filles en 1951 puis sa fille Marie en 1955. Elles furent aussi marquées par des ennuis de santé à partir de 1955. Contraint de déménager pour un logement plus adapté à sa condition physique, il procéda à de nombreuses démissions et vendit sa bibliothèque. Cependant, il continua d’apparaître comme une figure d’autorité et fut nommé, au cours de ces dernières années, président d’honneur de la Société d’histoire moderne en compagnie de Georges Lefebvre et représentant du recteur de l’Université de Paris à l’Institut d’histoire de la presse. Enfin, il poursuivit ses activités au sein de la direction de la Revue historique, du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, du Comité des historiens français ou encore de l’Institut français d’histoire sociale.
Au cours de sa vie, il fut décoré de plusieurs distinctions en France et à l’étranger : officier de l’Instruction publique (1939), commandeur de la Légion d’honneur (dont la cravate lui fut remise par Lucien Fèbvre), membre de l’académie des Lyncéens (Rome), chevalier de la couronne d’Italie et de l’Ordre de Léopold (Belgique).
En 1960, une bibliographie complète de ses écrits fut publiée. Comptant 561 références, elle témoigne d’une œuvre importante et diverse touchant à de nombreuses périodes historiques et s’organisant autour de trois pôles principaux : l’histoire économique et sociale, Rome et l’Italie et les archives. Malgré l’importance de ses travaux, Georges Bourgin ne fut pas de ces historiens qui firent école et passèrent à la postérité. Il fit partie de ces pionniers qui, par leur production et leurs différentes initiatives, mirent en place les conditions de possibilité d’une histoire scientifique sur certains sujets. Ce fut le cas, en particulier, pour l’histoire du Risorgimento, l’histoire ouvrière, qu’il aborda dans un premier temps par l’intermédiaire de la Commune, et dans une moindre mesure, pour l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Profondément influencé par la sociologie durkheimienne, « il était alors un des rares historiens qui ne craignaient pas de se dire sociologue » (Henri Lévy-Bruhl).
Par Benjamin Laillier
ŒUVRE CHOISIE : Guibert de Nogent. Histoire de sa vie (1053-1124), A. Picard et fils, 1907. — Histoire de la Commune, Société nouvelle de librairie et d’édition, 1907. ¬— La commune de Soissons et le groupe communal soissonnais, H. Champion, 1908. ¬— en collaboration avec Hubert Bourgin, Les patrons, les ouvriers et l’État. Le régime de l’industrie en France de 1814 à 1930, A. Picard et fils puis H. Champion, 1912-1941. — Le socialisme français de 1789 à 1848, Hachette, 1912. — en collaboration avec Hubert Bourgin, L’industrie sidérurgique en France au début de la Révolution, Imprimerie Nationale, 1920. — en collaboration avec Jean Carrère, Manuel des partis politiques en France, A. Rieder, 1924. — en collaboration avec G. Henriot, Procès-verbaux de la Commune de 1871, Bibliothèque d’histoire de la ville de Paris, t. I, 1924 ; t. II, 1945. — Les premières journées de la Commune, Hachette, 1928. — La formation de l’unité italienne, Armand Colin, 1929. — L’état corporatif en Italie. L’histoire du fascisme, début, organisation des syndicats aux corporations, les nouveaux statuts, derniers faits, F. Aubier, 1935. — La Guerre de 1870-1871 et Commune (avec des textes originaux d’Amédée Dunois et Édouard Dolléans). Iconographie sous la direction de Max Terrier, Éditions nationale, 1939. — La Troisième République (4 septembre 1870-3 août 1914), Armand Colin, 1939. — en collaboration avec François Bourgin, Les démocraties contre le fascisme, histoire de la 2nde guerre mondiale, Éditions de la Liberté, 1946. — 1848. Naissance d’une République, Les Deux-Sirènes, 1947. — en collaboration avec Odette Merlat, Histoire de la libération de la France racontée à la jeunesse (1940-1945), Guy Le Prat, 1947. — en collaboration avec Max Terrier, 1848, Tel, 1948. — Histoire de l’Italie, PUF (« Que-sais-je ? »), 1948. — en collaboration avec Pierre Rimbert, Le Socialisme, PUF (« Que-sais-je ? »), 1950. — La Commune, PUF (« Que-sais-je ? »), 1953. — en collaboration avec Maria dell’Isola, Mazzini, promoteur de la République italienne et pionnier de la fédération européenne, Marcel Rivière, 1956.
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