TRUC Louis, Marie, Gilles

Fils de salariés agricoles (son père, “bon républicain“ mourut en 1912), Louis Truc reçut une éducation catholique et obtint le Certificat d’études primaires. A 14 ans, il commença à travailler comme ouvrier agricole et effectua 18 mois de service militaire dans les chasseurs alpins à Antibes (Alpes-Maritimes). Sa mère, veuve avec quatre enfants, devint gérante du cercle de l’Avenir auquel il adhéra. Pour les élections municipales de 1935, il fut candidat sur la “Liste d’unité d’action socialistes et d’intérêts locaux“, conduite par le conseiller d’arrondissement Léo Ricord qui fut élue avec une moyenne de 111 voix sur 230 inscrits. Aux élections législatives de 1936, il vota au premier tour pour le candidat socialiste SFIO. Ce fut, selon son témoignage, la dernière fois qu’il vota socialiste.

Mobilisé à la poudrerie de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône) de septembre 1939 au début de 1941, déchu de son mandat de conseiller municipal au début de la guerre, Louis Truc adhéra au Parti communiste français à la fin de 1944. Élu conseiller municipal en 1945, réélu en 1947, il ne le fut pas en 1953. Il s’occupa notamment du comité des fêtes, des activités sportives et de l’adduction d’eau.

Métayer, Louis Truc était administrateur de la coopérative de Montfort (agricole, vinicole, oléicole et magasin d’approvisionnement) de 1952 à 1973.

Marié en septembre 1956 à Montfort avec une propriétaire, il exploita désormais ses terres. Correspondant local du quotidien communiste Le Petit Varois depuis sa création, il adhérait toujours au PCF en 1977.