MISSEREY François, Émile

Fils de Michel Jacques Misserey, coiffeur, et de Jeanne Claude Ganevet, cinquième d’une fratrie de dix enfants, François Misserey était apprenti typographe à Dole avant de s’installer et de travailler à Beaune (Côte-d’Or) dans la même profession. En 1892, il était le secrétaire de la chambre syndicale typographique beaunoise et industries similaires. Il quitta Beaune pour Dijon en 1893 et fut embauché comme correcteur typographe au Progrès de la Côte-d’Or. Il milita à la chambre syndicale typographique dijonnaise dont il fut membre du bureau pendant plusieurs années. Misserey fut désigné comme délégué CGT par la Bourse du travail de Dijon pour participer à la commission départementale du travail et de l’industrie présidée par le préfet de Côte-d’Or avant la guerre de 1914-1918. Il fut membre du bureau et secrétaire de la commission.
Il se maria le 18 juin 1891 à Dijon avec Marie Hortense Même, lingère, avec laquelle il eut cinq enfants. Veuf en 1915, il se remaria le 5 décembre 1921 à Dijon avec Eugénie Henriette Gaudot. François Misserey était domicilié à cette date au 6 rue de Bellevue à Dijon, et d’après l’acte de mariage, il était devenu négociant. Il était domicilié à Dijon lors de son décès.