BOCQUILLON Roger, Auguste

Marié en 1941 à Étreux (Aisne) avec Émilienne Lemaire dont il eut deux enfants, Roger Bocquillon était domicilié à Buire (Aisne), cité des cheminots. Il était aide-ouvrier au dépôt d’Hirson.

Prisonnier de guerre en 1940, il entra dans la Résistance dans le groupe FTP d’Hirson.

Dénoncé, il passa dans la clandestinité au mois de novembre 1943, comme Joubert Philips, et devint l’un des responsables des FTP du Nord sous le pseudonyme de Michel.

Le 27 janvier 1944, lors d’un rendez-vous au café « Les Deux Entêtés », près de la gare à Lille, 12 rue du Molinel, il fut repéré. Les Allemands tentèrent de l’arrêter mais ses camarades Jacques et Roger (Édouard Ducaju) et lui ripostèrent. Ils furent touchés. Roger (Édouard Ducaju), commandant la 3e compagnie FTP de Douai, survécut mais fut par la suite fut déporté et ne revint pas des camps. Roger Bocquillon mourut à l’hôpital de Lille.

Il fut reconnu « mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 25188). Lieutenant FTP, Roger Bocquillon fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 66384). Il reçut la Légion d’honneur le 6 novembre 1961.

Le nom de Roger Bocquillon figure sur différents monuments commémoratifs : sur le celui de Mennevret (Aisne), à Buire (monument aux morts et stèle commémorative SNCF), ainsi que sur les plaques commémoratives de la gare d’Hirson.