Par Jacques Girault
Né le 19 mai 1876 à Oneglia (Italie, province d’Imperia), mort le 31 octobre 1954 à La Garde (Var) ; instituteur ; militant de gauche ; adjoint au maire de La Garde.
Jean Taillefer vint en France avec sa famille qui s’installa à La Garde et fut naturalisée. Bon élève, il devint instituteur et se maria avec une institutrice. Il adhérait à la section départementale du Syndicat national (CGT).
Retraité avec son épouse à La Garde, il devint conseiller municipal de La Garde lors d’une élection partielle, le 25 février 1934, élu sur la liste « républicaine et socialiste », avec 429 voix sur 940 inscrits. Membre de la commission des finances, il fut réélu, le 5 mai 1935, sur la liste « socialiste et d’intérêt local », conduite par Michel Zunino, socialiste SFIO, avec 549 voix sur 943 inscrits. Élu quatrième adjoint au maire, délégué à la police générale, il faisait partie des commissions des travaux, des chemins, des finances, de l’octroi, des adjudications, des listes électorales.
Les conseillers municipaux démissionnèrent collectivement le 9 avril 1941. Taillefer étant absent, ne signa pas cette lettre collective. Séjournant alors à Artignosc (Var), il écrivit une lettre de démission le 16 juin 1941.
Pendant la guerre, Jean Taillefer adhéra au Front national. Après la guerre, il rejoignit le Parti socialiste unitaire en 1948, restant par la suite sympathisant du Parti communiste français.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7 32 1, 35 2, 18 M 92, 3 Z 2 14. — Arch. com. La Garde. — Sources orales.