Par Julian Mischi
Née le 24 mars 1888 à Moulins (Allier), morte le 22 novembre 1981 à Vichy (Allier) ; institutrice ; militante communiste de l’Allier ; résistante, présidente du comité local de libération de Saint-Germain-des-Fossés (Allier).
Fille d’un corroyeur, d’origine polonaise, Léonie Terret, née Szezecsniakowska, fut la dernière représentante d’une famille militante et résistante de Saint-Germain-des-Fossés. Elle se maria le 4 août 1920 dans cette ville avec Pierre Terret, cheminot (indiqué “cultivateur“ sur le registre de mariage). Ce dernier, maire de la commune de Saint-Germain-des-Fossés de 1905 à 1925, rejoignit la Section française de l’Internationale communiste lors de la scission du mouvement socialiste. Léonie Terret était institutrice à Saint-Germain-des-Fossés et fut révoquée par le gouvernement de Vichy. Dès 1941, elle participa aux activités du Parti communiste clandestin et de la résistance. Suzanne Terret, la fille de Pierre et Léonie Terret, fut arrêtée en février 1943 par la police française alors qu’elle militait, elle aussi, dans un groupe de résistance. Emprisonnée à la Petite Roquette (Paris), au camp des Tourelles (Paris) puis au camp administratif de La Lande Monts près de Tours (Indre-et-Loire), Suzanne Terret tomba malade et décéda en août 1943. A la Libération, Léonie Terret fut présidente du comité local de libération de Saint-Germain-des-Fossés.
Par Julian Mischi
SOURCES : Bourbonnais Hebdo, n° 241 du 8 au 14 décembre 1982. — Renseignements communiqués par André Sérézat. — André Sérézat, Et les Bourbonnais se levèrent, Nonette, Ed. Créer, 1986, 366 p.