LEBON J.-B.

J.-B. Lebon, domicilié à Bruxelles, est un des vingt-neuf militants et responsables de l’Association libre des compositeurs typographes de Bruxelles, accusés d’avoir, en décembre 1857, formé une coalition, « dans le but, soit d’interdire le travail dans les ateliers du sieur Guyot, soit d’y enchérir les travaux ». (Voir HUBERT E., p. 53) Cette action de l’Association est à replacer dans sa campagne en faveur d’une augmentation salariale en cours depuis le début de 1857.
Le jugement du 26 mai 1858 condamne J.-B. Lebon, ainsi que vingt-quatre de ses co-inculpés, à vingt francs d’amende pour coalition.