Par Jean-Louis Ponnavoy
Née le 24 novembre 1926 à Dijon (Côte-d’Or), exécutée sommairement le 7 septembre 1944 à Sainte-Marie-sur-Ouche (Côte-d’Or) ; étudiante ; résistante.
Fille naturelle de Madeleine Hélène Millot, domestique, Christiane Perceret, légitimé par le mariage de sa mère et de Georges Perceret, conducteur d’auto, Elle s’engagea dans la Résistance avec sa mère en 1940. Elle commença par distribuer des journaux et fit du service de renseignements. Elle fut arrêtée avec sa mère le 7 septembre 1943 puis libérée tandis que sa mère était déportée à Ravensbrück.
En 1944, elle s’engagea au Maquis Henri Bourgogne comme agent de liaison sous le nom de "Yoli". Elle échappa à la destruction du maquis et rejoint les FFI (Forces françaises de l’intérieur) près de Vitteaux. Capturée par les Allemands lors d’un convoyage d’armes, à Sainte-Marie-sur-Ouche, elle fut immédiatement fusillée avec ses compagnons :Marcel Boyaud (36 ans), Lucien Couette (20 ans), Albert Jeannot (18 ans), Pierre Lessiau (21 ans) et Pierre Menoud (31 ans), quelques jours avant la Libération du pays.
Christiane Percete fut déclarée "Mort pour la France".
Elle fut inhumée au cimetière de Clamerey (Côte-d’Or).
Une rue de Dijon et un collège de Semur-en-Auxois portent son nom.
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Différents sites Internet — Journal Le Bien Public, 18 juin 2014. — Gilles Hennequin in Résistance en Côte-d’Or , tome 1, 1985. — Jean Tribouillard in Le Bottin du Tout-Dijon, 2012. — Journal d’informations et de communication au service des habitants de la commune de Sainte-Marie-sur-Ouche - Pont-de-Pany juillet, août, septembre 2011 numéro 14). — État civil.