BARRET Auguste

Par Laurent Gonon

Né en 1802 ; homme de peine à Lyon ; condamné pour vente d’imprimés

Auguste Barret et Blaise Rostaing, agent d’affaires, furent prévenus le 27 juillet 1840 de vente sans autorisation d’écrits imprimés. Vu l’art. 2 de la loi du 16 février 1834, le tribunal les condamne chacun à cinq francs d’amende et aux dépens. Le monde ouvrier connaissait de grands mouvements de grèves qui s’étalèrent de juin à septembre. Depuis juin, une pétition pour le rétablissement d’une mercuriale, adressée au Conseil des prud’hommes par les chefs d’ateliers et ouvriers de la Fabrique lyonnaise (4 pages), datée de huit ans après l’initiative des prud’hommes (14 juin 1832). Ce mois de juillet voyait paraître le premier numéro de L’Echo des ouvriers journal des intérêts de la Fabrique et des chefs d’ateliers. Le 1er juillet s’était tenu le premier « banquet communiste ». La police était sur les dents.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article176394, notice BARRET Auguste par Laurent Gonon, version mise en ligne le 17 mars 2018, dernière modification le 23 septembre 2020.

Par Laurent Gonon

SOURCES : Arch. Dép. Rhône UCOR 182 ; Bibliothèque municipale de Lyon 113966 ; Charnier, cote Rude 376, f°516.

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