BAUDRAND

Baudrand républicain, apparut dans un rapport de police le 13 mai 1832 : « Il y aura réunion ce soir chez Barbezat, rue de Chartres n°5, qui a reçu une lettre de Grenoble lui annonçant que cette ville est en insurrection et que c’est le moment de marcher… il est allé à Vaise avertir Baudrand qu’il tienne la Cie des 250 prêts pour demain et lui dire de ramasser le plus de cartouches qu’il pourra… La Croix-Rousse a été prévenue ce soir, l’assemblée se prolongera dans la nuit. » Il appartint, en 1848 à la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le 30 octobre dans son ordre du jour destiné à compléter son administration, le comité doit élire de nouveaux membres : « Cinq noms seulement ont obtenu la majorité absolue : Cautel-Baudet 307 voix, Murat 266, Bernard-Barret 224, Ad. Berthault 195, et Chabon 189. Deux autres noms doivent encore sortir de l’urne. En conséquence le Conseil a décidé que la liste suivante composée de huit noms qui ont obtenu le plus grand nombre de voix, serait représentée aux sections pour leur faciliter l’élection. Millet marbrier (133), Favier (127), Ducoudran jeune (113), Rosy (72), Duchene (62), Baudrand (59), Naudet (23), Millet tisseur (53). Le 17 juillet 1850, Baudrand apparut « détenteur et gérant de la presse de l’imprimerie clandestine des Mutuellistes, avec Deloche ».