BOURSY Benoît

Fils de Jean-Marie Boursy et de Claudine Combre, Benoît Boursy fit des études au collège royal de Lyon. A partir de 1817, il travailla avec son père et lui succèda en 1837. Il avait obtenu son brevet d’imprimeur en lettres en 1835. Installé au 66 rue Mercière à Lyon, il déménaga son atelier au 66 grande rue Mercière en 1846 puis rue Mercière en 1850.
En 1840, les autorités considéraient l’imprimerie Boursy comme le principal foyer des publications républicaines de Lyon.
Benoît Boursy multiplia en effet les amendes, en 1837, 1840 et 1843. En 1848, Il imprima une brochure 32 pages plus couverture « Projet d’organisation pour la fabrique des étoffes de soie établie sur la base d’une association générale entre les marchands-fabricants, commissionnaires, détaillants, dessinateurs, chefs d’ateliers et ouvriers, tisseurs, liseurs, dévideuses, ourdisseuses, teinturiers, apprêteurs, découpeurs, imprimeurs sur étoffes, mécaniciens, graveurs, etc. ». Cautel-Baudet, ouvrier typographe, mais aussi dirigeant de la Société des Droits de l’Homme, travaillait dans son atelier. Liée au milieu des républicain, l’imprimerie Boursy fut associée dès le lancement du journal Le Républicain. En 1848, Benoît Boursy a imprimé le circulaire électorale d’Esprit Doutre, lors des élections législatives. En janvier 1850, le discours de Victor Hugo prononcé contre la loi Falloux à l’assemblée fut reproduit à Lyon par les soins de Benoit Boursy, et saisi par la police dans les milieux socialiste qui en avaient assuré une large diffusion.
Il avait épousé Marguerite-Claudine Olivier.
Benoît Boursy cessa son activité en 1863. Un ancien ouvrier, Maude Marie Jaillet obtint son brevet.