Par Daniel Grason
Né le 31 juillet 1920 à Paris (VIIIe arr.), tué le 25 août 1944 à Paris (Ier arr.) ; étudiant en pharmacie ; membre des Forces Françaises Combattantes (F.F.C).
Fils d’Élysée Bailly, négociant, et d’Andrée Hirsch, sans profession, Georges Bailly se porta volontaire secouriste de la Défense passive, il était également agent de liaison du 1er secteur Défense Passive rattaché à la Préfecture de Police. Le 25 août 1944 il porta secours à des blessés rue de Rivoli, tout près du Ministère de la Marine. Il fut touché d’une balle au cœur par un tir de soldats allemands. Son inhumation eut lieu au cimetière des Batignolles à Paris (XVIIe arr.).
Le ministère des Anciens combattants le déclara « Mort pour la France », il fut homologué membre des Forces Françaises Combattantes. Georges Bailly fut cité à l’ordre de la Nation, décoré de la Légion d’Honneur, Médaille de Bronze, Médaille de la Résistance à titre posthume. Son nom figure sur le monument de la Défense passive au cimetière du Montparnasse à Paris (XIVe arr.), et sur la liste des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.). Une plaque commémorative a été posée face au 256 rue de Rivoli :
« Ici Georges Bailly étudiant en pharmacie âgé de 24 ans est mort héroïquement pour la France le 25 août 1944 à la Libération de Paris ».
Par Daniel Grason
SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 12268. – « Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération, la Défense passive », Philippe Gesret, 2011. — Site internet Mémoire des Hommes. — Site internet GenWeb. – Site les plaques de rues. – Site internet « La Libération de Paris » de Gilles Primout.— État civil