Par Daniel Grason
Né le 19 décembre 1881 à Paris (XIIIe arr.), victime civile tué le 22 août 1944 à Paris (VIIe arr.) ; concierge ; chef d’îlot de la Défense passive rattachée à la Préfecture de police.
Fils de Pierre Boehm, corroyeur, et de Marie Barthel, sans profession, Paul Boehm qui s’était marié le 9 janvier 1904 à Paris (XIIIe arr.) avec Charlotte Minard, épousa en secondes noces Louise Auger le 15 novembre 1913, puis se remaria le 23 juin 1927 à Paris (Ier arr.) avec Maria Fournier. Chef d’îlot du 7ème secteur, il fut mortellement blessé le 22 août 1944 à la hauteur du 9 rue de Solférino (VIIe arr.). Le ministère des anciens combattants et victimes de guerre lui attribua la Légion d’Honneur à titre posthume et la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur le monument de la Défense passive au cimetière du Montparnasse à Paris (XIVe arr.), sur la liste des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.), et sur une plaque commémorative apposée au 9 rue de Solférino.
Par Daniel Grason
SOURCES : « Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération, la Défense passive », Philippe Gesret, 2011. — Site internet GenWeb. — Site internet « La Libération de Paris » de Gilles Primout. — État civil et état civil en ligne cote V4E 4333, vue 23.